Quid des solutions miraculeuses pour mettre un million de camions sur le train de Daniel Ibanez ?

Quid des solutions miraculeuses pour mettre un million de camions sur le train de Daniel Ibanez ?

Seront-elles effectives avant la fin 2018 avec le nouveau ministre italien des transports ?

Jusqu'à la nomination du nouveau Ministre des Transports italien, membre du parti populiste 5 étoiles, Daniel Ibanez ainsi que des associations opposées au Lyon-Turin à tout prix, n'avaient de cesse de communiquer sur leurs dix propositions pour mettre un million de camions sur le train en moins d'un an.

Depuis, c'est silence radio sur leurs solutions miraculeuses... On assiste uniquement à des attaques systématiques par les différentes associations pilotées par lui-même contre les promoteurs du projet et, en particulier, contre le président de TELT, haut fonctionnaire en charge de la réalisation du projet.

Pour notre part, nous félicitons le président de TELT de s'appuyer sur l'exemple Suisse, à l'inverse des hauts fonctionnaires opposés au Lyon-Turin comme la Cour des Comptes qui demande à ce qu'on prenne plutôt exemple sur la Hongrie et la Slovénie, les Pont et Chaussées qui demandent depuis des années la réalisation en priorité des autoroute A45 Lyon-Saint Étienne, A48 Bourgoin-Ambérieu, A51 Grenoble-Sisteron ou des contournements autoroutier de Lyon, Grenoble et Chambéry, du Laboratoire d’Économie des Transports qui affirment que la productivité de la SNCF n'a pas assez augmenté à cause entre autre d'une « diminution insuffisante de l'effectif de la SNCF », du ministère des finances opposés à ce que les poids-lourds paient pour la pollution qu'ils génèrent et pour l'utilisation gratuite des nationales à la différence des trains qui paient un péage des le premier kilomètre parcouru.

Le 17 juillet dernier, dans un courrier adressé au président de TELT, l'association de Chapareillan opposée au Lyon-Turin menace « d'engager des actions judiciaires à votre encontre » en précisant que « le tribunal peut prononcer la faillite personnelle » parce que « vous envisageriez de lancer des appels d'offre pour des travaux définitifs ».

Daniel Ibanez oublie de signaler que le président de TELT ne fait que mettre en œuvre les traités franco-italiens, largement ratifiés à chaque fois par le parlement et le sénat de chaque pays depuis 15 ans.

Daniel Ibanez oublie de dire que seul le mouvement populiste 5 étoiles, en Italie, représentant environ 30% des voix surtout en Italie du sud (aux dernières élections le sénateur 5* du Val de Suse n'a pas été réélu) est contre le Lyon-Turin.

Le 24 juillet dernier, sur le site de l'association de Maurienne opposée au Lyon-Turin, le président de TELT est traité de menteur « coutumier des fakes news » ; « il prétendait devant les députés le 22 octobre 2013, que l’adaptation de la ligne existante Culoz – Modane était infaisable et qu’il fallait refaire tous les ponts ».

On peut lire pourtant, sur un document de Daniel Ibanez (*1), que la route roulante (train avec des wagons à petites roues pour le chargement des poids-lourds) utilisée en Suisse pour le trafic marchandise, qui n'est pas en provenance des ports maritimes, ne permet le chargement que d'environ 5% des poids-lourds en raison des contraintes de hauteur (ponts et tunnels) de la ligne historique de Maurienne : de qui se moque t-on ?

Monsieur Ibanez, de retour de votre réunion à Rome, indiquez nous plutôt où en est le Ministre Italien des Transports avec vos propositions miraculeuses pour mettre 1 million de camions sur le rail avant la fin de l'année !

(*1) page 21 de « 10 mesures concrètes et immédiates pour reporter le trafic routier des marchandises dans les Alpes de la route vers le rail »

« le nombre de camions circulant entre la France et l'Italie qui correspond aux contraintes de hauteur est d'environ 5% »

A noter que dans tous les documents relatif au Lyon-Turin, Daniel Ibanez est le seul à exiger la « COPIE ET REPRODUCTION INTERDITES SANS AUTORISATION DES AUTEURS »