AG de la Transalpine : rien n’avance pour les accès, on va devoir revenir au trafic des TER des années 90. C’est insupportable.
Présent hier à l’AG de la Transalpine, institution dont Louis Besson a rappelé l’importance pour la réalisation du projet Lyon-Turin.
Quant à la coordinatrice européenne, elle a averti : si la France n’est pas au rendez-vous, l’Europe pourrait reporter ses financements pour les accès, tant français qu’italiens, à après 2027.
Notre intervention
Cela fait plus de 25 ans que l’on suit et que l’on soutient ce projet, car c’est le seul moyen pour faire un report massif des poids-lourds sur le rail, tout en permettant de développer les TER et les TGV.
On se félicite que la réalisation du tunnel de base et des accès Italiens soient en bonne voie.
On se désespère par contre, pour les accès français.
En 2012, lors de l’enquête publique sur les accès, on a pu se mettre d’accord sur un projet raisonnable et cohérent aussi bien pour les marchandises, les TER et les TGV.
Depuis 10 ans, rien n’a avancé, alors que l’Europe propose de monter sa participation à 50%.
Résultat, à l’ouverture du tunnel de base en 2030, on va devoir supprimer plus de la moitié des TER qui desservent Chambéry pour pouvoir faire passer les trains de marchandises.
On va devoir revenir au trafic TER des années 90. C’est insupportable.
Pour rappel, la gare de Chambéry dessert Lyon, Grenoble, La Maurienne, la Tarentaise, Aix les Bains et Annecy, Culoz et Genève, Ambérieu.
Et pendant ce temps, certain voudrait récupérer les milliards du Lyon-Turin pour relancer à la place, le contournement autoroutier de Chambéry et le doublement du tunnel routier du Mont-Blanc. C’est insupportable.
On va lancer une pétition à la rentrée sur Chambéry et Aix les Bains, et si ça ne suffit pas, on lancera un RIC contre les élus qui bloquent les accès ou qui ne font rien.
Merci de votre attention.