Abandon du Lyon-Turin : le mépris de Jean-Francois COULOMME de la France Insoumise et d’Eric Piolle pour les Chambériens et l’alimentation en eaux des 30 000 aixois
Jean-Francois COULOMME : élu à Chambéry où en Maurienne ?
Non, ce samedi, Jean-Francois COULOMME ne viendra pas pour la première fois à la rencontre des chambériens qu’ils l’ont élu pour leur expliquer pourquoi il va régulièrement en Haute-Maurienne depuis qu’il est élu pour demander l’abandon immédiat du projet Lyon-Turin. Il parlera juste d’un sujet très local, la taxation des superprofits !
Mardi dernier, sans la participation d'aucun élu de la Maurienne, il a été bloquer le passage de quelques camions toupies qui indisposent une dizaine de riverains de la commune de Villarodin pendant quelques jours, ceux-là même qui demandent le rajout vitam aeternam d’une centaine de trains par jour de marchandises sur la ligne qui traversent le cœur des agglomérations de Chambéry et d’Aix les Bains.
Eric PIOLLE : les marchandises sur Chambéry, les TER sur Grenoble
Idem pour demain, à nouveau en Haute-Maurienne, il accompagnera Eric Piolle, le maire de Grenoble qui réclame également le rajout d’une centaine de trains de marchandises par jour sur Chambéry, mais surtout aucun dans sa ville de Grenoble.
Revenir au trafic marchandise du siècle dernier sur la ligne historique ?
Les chiffres de SNCF réseau publiés en décembre dernier sont implacables. Même avec plus de 600 millions d’euros de travaux, la ligne historique est incapable de revenir au trafic marchandises du siècle dernier sans supprimer plus de la moitié des TER et d’abandonner le projet de RER savoyard.
D’après Jean-Francois COULOMME, le Lyon-Turin rendrait invivable sa (?) vallée de la Maurienne par le manque d’eau.
Avant de proférer de telles inepties et au lieu de réserver sa première sortie en tant que député à l’ultra-gauche italienne, on conseille à Jean-Francois COULOMME, élu des Bauges et non de la Maurienne, d’aller faire un voyage d’étude en Suisse pour savoir si les nombreux tunnels suisses ( Gothard 57 km, Lostberg 25 km, Ceneri 15km) n’ont pas vidangé les Alpes Suisses
La ligne historique : un risque majeur pour le Lac du Bourget et l’alimentation en eau des 30 000 aixois nié par les opposants.
LA FRAPNA Savoie l’avait elle-même soulignée lors de l’enquête publique des accès au Lyon-Turin en 2012, le Maire de Brison Saint-Innocent l’a rappelé récemment
« La ligne qui le borde est potentiellement dangereuse en raison des masses rocheuses instables surplombant la voie. La commune de Brison Saint Innocent, après avis d'expert, a d'ailleurs dû rendre inconstructible des parcelles du hameau de Brison en raison de cette instabilité, sachant que la voie ferrée est en aval de ces parcelles. Le transport de matières dangereuses est de plus interdit aux poids lourds le long du lac. Mais ces mêmes poids lourds vont se retrouver sur des wagons au même endroit. C'est aberrant. Qu'adviendrait-il si des rochers devaient précipiter quelques wagons dans le lac avec les risques de pollution que cela peut engendrer ? Il ne faut pas oublier que le lac du Bourget est le plus grand lac naturel de France, un grand réservoir qui alimente en eau potable Aix les Bains et les communes avoisinantes. L'impact sur la faune et la flore pourrait être aussi désastreux avec les conséquences que l'on peut imaginer sur les activités associées : pêche, nautisme, tourisme. Une hausse du fret ferroviaire n'est d'ailleurs pas dans l'esprit voulu Aix-les-Bains Riviera des Alpes. » En termes de danger, il ajoute : « La courbe de Grésine extrêmement resserrée repose sur un remblai dans le lac dont les talus se détériorent au fil du temps.
Les manœuvres iniques des opposants au Lyon-Turin pour « noyer le poisson »
Lors du pseudo-débat des opposants à tout prix au Lyon-Turin à Chambéry le 25 mai dernier, Daniel Ibanez a essayé de « noyer le poisson » en abordant le sujet avec une seule diapositive qui affirmait que le problème pour le lac du Bourget était l’aéroport.
Malgré notre tentative pour dénoncer cette manipulation, cela n’a entrainé aucune réaction de Jean-Francois COULOMME, d’Alexandra CUSEY, du président de FNE SAVOIE et du Président des Amis de la TERRE SAVOIE qui se proclament défenseur de l’environnement de notre département.