Des cadres d’EELV et de La France Insoumise pour le Lyon-Turin !
L’attaché parlementaire du député LFI des Bauges et de Chambéry présent à la réunion pour le Lyon-Turin.
Manifestement, oui pour la France Insoumise, car samedi dernier, à la réunion à Montmélian en faveur du Lyon-Turin, on a pu remarquer la présence d’un des assistants parlementaires de Jean-François COULOMME, assis juste en dessous du représentant du Parti Renaissance.
On a bien remarqué qu’il n’était pas intervenu pour dire aux nombreux maires de Maurienne présents, que le Lyon-Turin allait vider l’eau des Alpes comme l’affirme Jean-Luc Mélenchon et son gendre Gabriel Amard.
Manifestement, ce n’était pas l’assistant parlementaire, qui sous le pseudonyme Sisyphe73 nous menaçait cet été de poursuite judiciaire sur Wikipédia pour nos alertes sur les conséquences catastrophiques pour Chambéry d’un abandon du Lyon-Turin et du rajout de plus d’une centaine de trains de marchandises par jour à la place de nombreux TER.
Il ne nous pas interpellé, on était pourtant à la tribune, bien visible, entre le Président du Conseil Général et le représentant du Parti Communiste.
EELV Métropole de Lyon pour le tunnel sous Chartreuse
Manifestement, oui également pour EELV, car le 14 octobre dernier, on a pu lire sur le site actu.fr que la Métropole de Lyon, présidée par des élus EELV, militait pour le tunnel sous Chartreuse.
Par contre, on ne comprend pas pourquoi leur choix de l’utilisation de la ligne existante Dijon-Ambérieu-Aix-Chambéry-Modane pour le fret de marchandises, alors que le tunnel sous Chartreuse, à un seul tube, ne peut pas accueillir de trains de voyageurs.
EELV sait qu’il se fera et souhaite qu’il soit à la pointe de l’écologie.
A noter également la position de Karima Delli sur le grand projet du Canal Seine Nord, la Présidente EELV de la commission Transport de l’Europe qui a déclaré dans le journal « La Voix du Nord » quelques jours avant le premier coup de pioche, savoir que le « Canal Seine Nord se fera », mais « souhaite qu’il soit en tous points à la pointe de l’écologie ».
Pourtant ce projet, destiné lui à favoriser l’important de produit asiatique par les ports du nord de l’Europe, est bien plus impactant que le Lyon-Turin majoritairement en tunnel, sur l’artificialisation des terres agricoles et sur la gestion de l’eau. Car, même en apportant tout l’eau drainée par le Lyon-Turin dans ce futur canal de 100 km, cela ne permettra pas, et de loin, de le remplir à sa mise en service, ni de le maintenir à niveau l’été, et encore moins lors des épisodes de sècheresses comme l’été dernier.