Lyon-Turin : Le Gouvernement veut-il un Saint-BREVIN à l’envers en Savoie ?
Nous sommes très inquiet par le climat que met en place les opposants à tout prix au Lyon-Turin, avec l’aide du Soulèvement de la Terre et de plusieurs élus de LFI et d’EELV.
On entend de ces responsables depuis longtemps à notre encontre et du projet les pires qualificatifs : 3° Reich, un projet de l’extrême droite ( alors que ce sont en réalité les premiers opposants) , un crime contre l’environnement, le plus grand écocide de France, toute l’eau qui est dans les Alpes descend dans le trou qu’on creuse, etc. En Suisse pourtant, il n’y a que le trafic poids-lourds qui a été asséché par les nouveaux tunnels ferroviaires que ce pays a réalisé tout seul sans détruire les vallées, bien au contraire.
En expert de la communication et de la loi de Brandolini, ce climat malsain a été soigneusement distillé par le Soulèvement de la Terre à leurs 50 000 followers sur les réseaux sociaux.
Ce week-end, malgré le cantonnement de la manifestation derrière la rivière Arc, on n’a donc pas été surpris de voir celle-ci dégénérer, d’autant plus que les organisateurs avait lancé la manifestation avec un chant antifasciste italien.
Heureusement, les débordements ont été limités, manifestement pas assez pour les organisateurs Daniel Ibanez, Julien Troccaz de Sud Rail et des Soulèvements de la Terre, ceux-ci annonçant le lendemain 50 blessés parmi les manifestants, que personne n’a vu malgré l’importante couverture médiatique.
Les responsables ne sont pas les militants qui ne peuvent être que révoltés par la propagande distillée massivement par ces opposants à tout prix au Lyon-Turin, mais les responsables de ces mouvements et à la caution apportée à cette propagande par le silence des haut-fonctionnaires et du gouvernement, en particulier sur les capacités de la ligne existante.
L’urgence est t-elle de dissoudre le mouvement de la Terre pour mieux l’encourager ou d’informer correctement les citoyens ?
Manifestement, pour le Gouvernement, l’urgence est de dissoudre ce mouvement, ce qui ne va pas manquer de susciter une radicalisation encore plus forte des militants, ce que souhaite manifestement bon nombre de responsables associatifs et politiques, qui veulent éviter à tout prix le débat contradictoire.
L’urgence absolue pour nous est de nommer un nouveau Président à l’Observatoire du Ministère de la Saturation de la ligne existante, l’actuel, Ingénieur des Ponts et Chaussés, va prendre sa retraire ce jeudi et, contrairement à la lettre de mission de l’ancienne ministre des Transports, en 3 ans, n’a rendu public aucun document et aucun compte-rendu accessible laissant ainsi les fakes-news se répandre largement.
Pourtant, La publication de ces documents et d’un résumé serait le meilleur remède pour discréditer les fakes-news des opposants, et entraineraient l’autodissolution des Mouvements de la Terre en Savoie.
Bien entendu, on remarquera que Daniel Ibanez, membre également comme nous de cet Observatoire, ne réclame jamais la publication de ces documents et d’un compte-rendu accessible à tous.
Les graines d’un Saint Brevin à l’envers en Savoie ?
On ne se plus fait d’illusions pour intervenir à des « débats » contradictoires organisés par les opposants.
Daniel Ibanez bloque systématiquement toute parole contradictoire sur les réseaux sociaux et comme on l’a subit lors de leur dernier « débat » à Chambéry le 25 mai 2022, ne tolère la moindre contradiction. Alexandra Cusey d’EELV, son ancienne collistière, a demandé qu’on cesse de lui répondre « du tac au tac » sous l’œil goguenard du responsable de Sud-Rail Julien Trocaz et du candidat LFI Jean-François Coulomme qui, quelque semaine plus tard, nous menaçait de poursuite judiciaire sur Wikipédia pour avoir indiqué les conséquences catastrophiques pour Aix les Bains, Chambéry et la Maurienne d’un abandon du Lyon-Turin.
La vidéo de ce « débat » postée ensuite par le cameramen de Daniel Ibanez, a soigneusement évité de nous filmer, et a inséré une diapositive qualifiant nos interventions « d’intempestives » « empêchant la fluidité de l’exposé et donc de sa compréhension » .
Les méthodes détestables de Sud Rail
On n’est d’autant plus inquiet de leur méthode que Sud-Rail, l’unique caution syndicale contre le Lyon-Turin, n’a pas hésité le 23 mai dernier, à balancer des fumigènes dans la salle pour saborder le colloque « Osons le Train » que la FNAUT organisait avec plus de 300 personnes dont le Président de la SNCF et le Ministre des Transports. Alors même qu’une réunion était prévue dans l’après-midi entre le Ministre et tous les syndicats de la SNCF.
Va-t-on pouvoir encore organiser sereinement des réunions sur le projet Lyon-Turin comme le lundi 5 juin à Chambéry, sur les enjeux des accès et les conséquences pour la Savoie si ceux-ci sont reportés aux calendes grecques ?