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Association Anti Contournement Autoroutier de Chambéry

Elections sur la Motte Servolex : tract nauséabond, relance du contournement autoroutier et bilan peu brillant…

17 Juin 2021, 20:42pm

Publié par Acac73

Elections sur la Motte Servolex : tract nauséabond, relance du contournement autoroutier et bilan peu brillant…
Elections sur la Motte Servolex : tract nauséabond, relance du contournement autoroutier et bilan peu brillant…

Seulement deux professions de foi sur le canton de la Motte-Servolex pour les départementales dont celle du Rassemblement National principalement consacrée à la stigmatisation des jeunes migrants, avec des propos qui rappellent ceux sur les immigrés savoyards à Paris au 19ème siècle, italiens en Pays de Savoie au début du 20° siècle et sur les Juifs au milieu du 20° siècle.

 

Le Programme du RN : hausse massive des impôts pour augmenter la pollution automobile en Savoie.

En dehors de ces propos nauséabonds, un projet très flou. Il faut écouter le responsable départemental lors du débat organisé par France 3 pour en savoir un peu plus sur leurs intentions : manifestement, il va falloir augmenter drastiquement les impôts pour favoriser les usagers des autoroutes plutôt que de développer un RER savoyard (38 ‘’)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/departementales-2021-en-savoie-ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-diffuse-sur-france-3-alpes-2123842.html

  • Ils souhaitent réfléchir à la relance du projet, à plus d’un milliard d’euros, de contournement autoroutier de Chambéry.
  • Ils demandent également que le département subventionne lourdement les péages routiers particulièrement sur l’autoroute de Maurienne.

 

Opposition pas très assumée au Lyon-Turin et à la défense du dumping social par les pays de l’Est.

Sur le Lyon-Turin, manifestement, le Rassemblement National n’assume plus son rôle de premier opposant et du choix de l’alternative délirante du canal fluvial Rhin-Rhône. Son nouveau leader à la Région affirme vouloir développer les trains du quotidien entre Lyon et Saint-Etienne, mais rien pour nos départements. Pire, pour eux, les accès au Lyon-Turin entre Lyon et les Pays-de-Savoie sont « un projet purement européen qui appelle des travailleurs détachés dont l’économie locale ne bénéficiera pas d’un centime » 1’03

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/direct-video-regionales-2021-en-auvergne-rhone-alpes-suivez-le-debat-diffuse-sur-france-3-des-21h05-2127181.html

Rappelons qu’en réalité, le RN est le premier défenseur du dumping social par ses amis politiques hongrois et polonais en votant à l’Europe contre :

  • la directive limitant les possibilités de détachement
  • la création d’une nouvelle autorité pour traquer les fraudes aux règles de détachement des travailleurs
  • un texte incitant les états à améliorer leurs règles sociales.
  • l’Eurovignette Poids-Lourds Alpine alors que plus de 85% des poids-lourds qui traversent les tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus ne paient pas un centime pour la pollution et la congestion qu’ils génèrent en France. Difficile dans ses conditions de rendre attractif le fret ferroviaire.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/05/10/comment-le-rassemblement-national-vote-au-parlement-europeen_5460545_4355770.html

 

Le report du trafic routier sur le rail :  un objectif uniquement européen ?

Sur l’aspect purement européen du projet Lyon-Turin, nous sommes heureux que l’Europe souhaite aider l’Italie et la France à reporter massivement le trafic poids-lourds sur les trains dans nos vallées et à améliorer les trains du quotidien entre Lyon et les Pays de Savoie.

La position du Rassemblement National met clairement en péril la modernisation du réseau ferré dans notre bassin de vie. Sans les accès au Lyon-Turin, il sera impossible de mettre en place un RER dans l’Est Lyonnais ou en Savoie, et les déplacements en TER entre Lyon et les Pays-de-Savoie seront toujours lourdement handicapés par la limitation à 90 km/heure entre Chambéry et Saint-André-le- Gaz dû à la sinuosité de cette ligne du 19ème siècle.

 

Luc Berthout : un bilan en défaveur d’une mobilité durable pour tous…

Si le Département se gargarise de financer la route la plus couteuse de France avec le Val d’Arly pourtant fermée depuis plus de deux ans, force est de constater que pour financer une mobilité plus durable pour tous chaque jour, le département est particulièrement pingre.

 

  • Autour de Technolac, le département ne consacre pas un centime pour améliorer la vitesse commerciale des bus. Malgré nos demandes, le dernier rond-point inauguré il y a quelque semaine ne comporte aucune voie en site propre pour permettre aux transports en commun de ne pas perdre du temps dans les bouchons et aux agglomérations d’augmenter la fréquence de desserte. On sait pourtant que le fait de voir les bus doubler les voitures dans ces moments-là, incite les automobilistes à changer de mode de transport.   

 

  • On ne sait également toujours pas comment les élèves, qui habiteront dans le futur hameau des Granges, vont faire pour traverser en toute sécurité la route départementale D1504 pour aller prendre les transports en commun dans Technolac. Lors de l’enquête publique, le maire et le commissaire enquêteur étaient beaucoup plus préoccupés par la préservation de la faune que par les déplacements des habitants de ce projet de plus de 1000 logements aux portes du Bourget du Lac.

 

  • Pas de pingrerie pour les autoroutes : le Département de la Savoie subventionne à nouveau lourdement les usagers des autoroutes AREA sans aucune condition de revenu, de covoiturage ou du niveau de pollution de la voiture.

 

  • A noter également la « concertation » en 2019, réduite aux élus et AREA, pour le doublement de l’échangeur autoroutier de Chambéry nord afin de faire gagner quelques secondes aux automobilistes. Malgré les 70 millions de budget financés par des augmentations de péage, les élus en 2019 n’ont pas voulu imposer à AREA la construction d’une passerelle et d'un parking latéral. Résultat, un parking et un accès aux transports en commun d’un seul côté qui ne servira donc strictement à rien et plus de parking central pour le co-voiturage. A la place, deux mini-parkings de « compensation » situés au milieu de nulle part à la Cassine et sur la zone des Landiers. 

 

  • Cependant, pour juste quelques-uns, avec les subventions de la Région, le Département et le Maire de la Motte encouragent l’achat de SUV coréens et japonais à Hydrogène à 70 000 euros pièces sans les options. A noter que nous n’entendrons plus parler du projet de route solaire à Technolac : après quelques millions de subventions, l’expérimentation a été définitivement « goudronnée ».
Elections sur la Motte Servolex : tract nauséabond, relance du contournement autoroutier et bilan peu brillant…

 

 

Toujours non au Lyon-Turin et au rajout de 100 trains de marchandises par jour de 700 mètres de long sur les lignes historiques qui traverse Chambéry, Viviers du Lac, Cognin ?

  • On ne sait toujours pas si, depuis le remplacement du député Dominique Dord par Typhanie Degois, Luc Berthoud soutient toujours les alternatives de Daniel Ibanez et de Marc Pascal :
    • ajouter cent trains de marchandises par jour sur la ligne qui traverse Aix-les-Bains, Vivier-du-Lac et Chambéry et doubler la ligne qui traverse Bissy, Cognin et l’Avant-pays-Savoyard au risque d’en faire un itinéraire fret entre Lyon et l’Italie, comme dans le projet de la SNCF de 1997 unanimement rejeté par tous en 2004.   
Elections sur la Motte Servolex : tract nauséabond, relance du contournement autoroutier et bilan peu brillant…

 

 

 

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EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

16 Mai 2021, 15:32pm

Publié par Acac73

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

Un document EELV en faveur du Lyon-Turin : psychodrame immédiat !

C’est par un communiqué « rageur » du leader des opposants au Lyon-Turin, Daniel Ibanez, du jeudi 6 mai 4h du matin, que nous avons appris que la commission Transport de EEVL venait de publier sur son site le résultat d’un atelier ferroviaire « Faire les bons choix pour développer le fret ferroviaire » qui souhaitait, entre autres choses, la réalisation rapide des accès au tunnel de base du Lyon-Turin.

Daniel Ibanez était d’autant plus « énervé » que ce rapport demandait la réalisation en priorité de la section « dominante fret grand gabarit » qui passe à proximité de sa résidence secondaire aux Molettes en Savoie.

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

Une opposition honnête ? vraiment ?

Dans ce mail, il précisait également la position des « insoumis » chambériens qui consiste, comme la sienne, à affirmer que « la ligne ferroviaire actuelle entre la France et l’Italie permet de mettre immédiatement 2 000 camions par jour sur des trains. »

Tous omettent, encore une fois, de préciser que cela nécessiterait de :

  • ajouter une centaine de trains de marchandises par jour dans Chambéry, Aix-les-Bains et Ambérieu
  • supprimer des TER et de mettre aux oubliettes le projet de RER savoyard,
  • s’assoir sur les mesures de sécurité dans le tunnel du Mont-Cenis (tunnel de 13 km sans aucune galerie d’évacuation),
  • subventionner lourdement tous les opérateurs ferroviaires pour compenser les coûts d’exploitation de la ligne historique du 19ème siècle (300€ actuellement par remorque chargée sur l’autoroute ferroviaire alpine)

https://www.journal-insoumis-chambery.com/#?preview=poi.608c49a6690864ed5e8b45cd

Comme Daniel Ibanez, certains dirigeants d’EELV et de la France Insoumise, opposés au Lyon-Turin, s’appuient dans leurs communiqués sur les rapports des Ponts et Chaussées, de la Cour des Comptes Françaises et Européenne pour justifier leur opposition radicale.

Leurs militants savent-ils que leur parti s’appuie :

  • sur des hauts fonctionnaires français qui demandent
    • de prendre exemple, pour les infrastructures ferroviaires, sur la Hongrie plutôt que sur la Suisse ;
    • la suppression des petites lignes ferroviaires et l’arrêt de la circulation des TGV en dehors des LGV comme à Annecy, Aix-les-Bains, Chambéry et Grenoble ;
    • la réalisation en priorité des contournements autoroutiers de Chambéry, Grenoble, Lyon et Nice,
    • de prolonger l’A48 jusqu’à Ambérieu et de réaliser l’A51 en totalité.

 

  • sur des hauts fonctionnaires européens qui ont publié, l’été dernier, une étude à charge contre le Lyon-Turin écrite par Yves Crozet, un des dirigeants de l’Union Routière de France, le plus gros lobbyste autoroutier français domicilié à proximité des Champs Élysées.  A noter que nous avons dû batailler tout l’été dernier pour savoir qui avait écrit cette étude publiée anonymement sur le site de la Cour des Comptes Européenne. Le Président de la Cour des Comptes Européenne nous a ensuite indiqué que ce document n’engageait en rien la Cour !

 

Leurs militants savoyards savent-ils également que Eric Piolle, le Maire EELV de Grenoble veut absolument, à la place du Lyon-Turin, rajouter 100 trains de marchandises par jour dans Chambéry en plus des 155 trains quotidiens, alors que lui ne veut pas un train de marchandises supplémentaire dans Grenoble malgré la modernisation de la ligne Valence-Grenoble-Montmélian pour plus de 500 millions d’euros (doublement de la voie, électrification et mise au gabarit GB1)

Savent-ils également que Pierre Mériaux, adjoint d’Eric Piolle et administrateur du tunnel routier du Fréjus est resté des années silencieux sur le financement du doublement du tunnel routier du Fréjus par les bénéfices du tunnel routier du Mont-Blanc, jusqu’à ce que Manuel Valls propose de rédiger cet argent vers le financement du Lyon-Turin en 2015 ?

Cela n’a pas empêché Jean-Luc Melançon de s’insurger deux heures plus tard sur Tweeter de la publication de ce texte en faveur du Lyon-Turin sur le site de la commission transport d’EELV.

 

Le couperet de la CENSURE n’a pas tardé.

Dans la foulée, EELV a supprimé le texte de leur site : manifestement, il ne fallait pas que les sympathisants EELV se fassent leur propre opinion par la lecture de ce texte très étayé de 24 pages sur le corridor ferroviaire méditerranéen.

 

 

Où est le respect des engagements des membres en Occitanie de EELV, France Nature Environnement et la FNAUT ?

Ce texte censuré plaidait également pour la réalisation rapide d’une nouvelle ligne ferroviaire mixte voyageurs et fret en Occitanie.

Là encore son retrait, pour satisfaire les oukases de Daniel Ibanez qui n’a de cesse de fustiger la réalisation de la section entre Figueras et Perpignan, fragilise le combat des militants EELV d’Occitanie, de France Nature Environnement et de la Fédération Nationale des Associations d’Usagers des Transports.

C’est une catastrophe pour ce territoire qui voit passer chaque jour plusieurs milliers de poids-lourds en direction de l’Italie et de Lyon.

https://eelv-beziers.fr/index.php/2021/01/16/ligne-nouvelle-montpellier-perpignan/

https://lgrcivi.fne-apne.net/civicrm/petition/sign?sid=4&reset=1

https://www.fnaut.fr/lignes-nouvelles-la-fnaut-approuve-ces-projets-dinteret-national-mais-souligne-quils-ne-doivent-pas-penaliser-les-services-ter-et-intercites/


 

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

« EELV a toujours combattu la liaison ferroviaire Lyon-Turin ».  Vraiment ?

C’est le message martelé ensuite par plusieurs responsables d’EELV et qui, en fait, n’est pas vrai : jusqu’en 2011, EELV militait pour la réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin et la mise en place d’une fiscalité écologique comme en Suisse.

Les Verts français sont attachés au projet Lyon-Turin (lemoniteur.fr)

On salue d’ailleurs le bilan exceptionnel de Gérard LERAS, Président EELV de la commission Transport de la Région en 2007 qui, avec le socialiste Bernard Soulage, ont mis en place le cadencement des TER conduisant à une explosion de la fréquentation jamais revue par la suite.

PSS / Discussion: Auvergne-Rhône-Alpes - Transports et mobilité (pss-archi.eu)

Il est à noter que le successeur de Gérard LERAS, Jean-Charles KOLLHAAS, a fait disparaitre des sites d’EELV toute référence aux travaux de son prédécesseur sur le Lyon-Turin et de la mise en place cadencement des TER en 2007.

https://elus-rhonealpes.eelv.fr/tag/gerard-leras/

 

 

Responsables ?  Vraiment ?

Jean-Charles KOHLHAAS a affirmé, dans le DL du 12 mai dernier, que la convention qu’il a organisée en 2012 « a en particulier acté que le tunnel actuel du Mont-Cenis peut suffire à absorber le report modal des camions vers le rail dans les Alpes du Nord pendant longtemps »

Comment un élu peut-il affirmer cela alors que ce tunnel, de 150 ans, n’a même pas une galerie d’évacuation sur ces 13 km, condamnant à une mort certaine tous les voyageurs et personnels en cas d’incendie comme en 1999 au tunnel du Mont-Blanc ?

 

 

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

« Si notre position évolue, ce sera avec le même dispositif démocratique long et partagé. » Vraiment ?

Comment Jean-Charles KOHLHAAS peut-il de nouveau affirmer cela dans le Dauphiné Libéré du 8 mai dernier ?

Nous allons donc rappeler les conditions dans lesquelles Jean-Charles KOHLHAAS à organisé cette mascarade sur deux jours à Chambéry le 19 et 20 novembre 2012 pour imposer à EELV un virage à 180° :

  1. L’organisation de ces deux journées a été sous-traitée par Jean-Charles KOHLHAAS à Marc PASCAL qui n’est pas vraiment un modèle d’impartialité : c’est l’un des principaux porte-parole et défenseur locaux de Daniel Ibanez, même lorsque ce dernier associe les promoteurs du Lyon-Turin au 3ème Reich, conduisant le président de Lyon-Turin Ferroviaire à porter plainte.

https://www.ledauphine.com/savoie/2014/02/22/daniel-ibanez-opposant-au-lyon-turin

https://www.francebleu.fr/infos/transports/savoie-lyon-turin-ferroviaire-met-en-garde-ses-opposants-1405672209

Il est à noter, également, que le président de LTF a perdu son procès, non pas sur le fond mais sur la forme, grâce à un vice de procédure soulevé par Daniel Ibanez :  le président n’avait pas communiqué le bilan de LTF… Ceci est d’autant plus révoltant lorsqu’on sait qu’à l’inverse de LTF, Daniel Ibanez n’a jamais publié le moindre bilan de son obscure société « NIID » située dans les beaux quartiers à Paris à proximité de l’Elysée.

https://www.facebook.com/pierre.meriaux.5/posts/542011942569832

https://www.societe.com/societe/n-i-i-d-382696870.html

  1. Gérard LERAS, ancien Président Verts de la Commission Transport à la Région, qui avait soutenu le Lyon-Turin et la mise en place d’une fiscalité écologique a été déclaré « persona non grata ».

 

  1. La première journée, en présence de quelques rares élus de EELV, les associations actives sur le projet ont été invitées à exprimer leur position. Nous avons vu ainsi Daniel Ibanez dérouler ses arguments, avec Sandro Plano, sans que les « organisateurs » ne précisent que celui-ci était aussi un des dirigeants de l’autoroute entre Turin et Bardonecchia. Nous avons compris ensuite que nous étions là uniquement pour donner un semblant de démocratie au virage à 180° d’EELV : la note d’éclairage distribuée le lendemain aux élus d’EELV avait été rédigée avant le commencement de cette journée. Elle ne contenait aucune trace des contributions des associations si ce n’est sur le projet délirant de wagons motorisés montés sur vérins, un mystérieux plan « B » et comportait de nombreuses contre-vérités.
EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?
  1. Le lendemain, c’est à huis clos que Jean Charles KOHLHAAS et Karim ZERIBI (condamné depuis à deux de prison avec sursis pour abus de confiance et abus de biens sociaux) ont fait voter, contre une majorité d’élus locaux, le changement de position d’EELV sur le Lyon-Turin.

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?
  1. Pour cautionner techniquement ces choix, Jean Charles KOHLHAAS avait choisi d’inviter uniquement un universitaire, auteur d’un rapport ubuesque sur un projet alternatif au Lyon-Turin consistant à inventer de nouveaux wagons automoteurs pour gravir les pentes de Maurienne et montés sur vérins pour se recroqueviller afin de pouvoir passer dans les tunnels du 19ème siècle de la ligne historique. Daniel Ibanez a également participé à ce projet qui bénéficié de près de 500 000 € de subventions données par des hauts fonctionnaires parisiens, pour des études techniques réalisées par un stagiaire de l’INSA.

 

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

6. A noter que, lors de cette étude, le responsable de cet universitaire était Yves Crozet, par ailleurs un des dirigeants de l’Union Routière de France, plus gros lobby autoroutier français.  

 Champagne pour Laurent Wauquiez et le Front National !

Laurent Wauquiez et le Front National ont dû sabrer le champagne à la lecture du psychodrame mené par Daniel Ibanez et Jean-Luc Mélenchon sur le Lyon-Turin.

 

 

Cela évitera à Laurent Wauquiez de parler de son inaction sur les transports ferroviaires pendant ces 5 ans à la Région, si ce n‘est l’achat de médiatiques et très couteux trains hydrogènes ou de subvention pour des SUV de luxe à hydrogène corréens et japonais à 70 000€ pièce sans les options…

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

 

Le modèle Amish pour le ferroviaire juste pour la Région AURA ?

EELV et le Lyon-Turin : une position unanime, indépendante, écologique, éthique, constante, responsable, démocratique…. Vraiment ?

 

 

 

  • rien n’a avancé pour la nouvelle ligne mixte voyageurs entre Lyon et le tunnel de base en Maurienne ainsi que le contournement ferroviaire nord de Lyon, pourtant déclaré d’utilité publique et urgent en 2012 et 2013.

 

 

 

  •  Par-contre, pour le même montant et dans le même temps, le doublement de l’échangeur autoroutier de Chambéry nord et l’élargissement de l’A41 à Annecy auront été réalisés pour faire gagner quelques secondes aux automobilistes.

 

…et au Front National de rappeler une nouvelle fois qu’ils avaient raison d’être les premiers opposants au Lyon-Turin.

Lyon-Turin : une absurdité dogmatique – RN – Rassemblement National

 

Une position écologique ? Vraiment ?

 Cette censure sur ce document évitera également de débattre, pour les élections régionales, de la mise en place d’une fiscalité écologique sur le transport routier. A ce jour, plus de 85% des poids-lourds traversant les tunnels du Mont-Blanc et du Fréjus sont étrangers et ne paient donc rien pour la pollution et la congestion qu’ils génèrent en France.

https://www.fne.asso.fr/communiques/eurovignette-payer-enfin-ce-que-lon-co%C3%BBte

En Rhône-Alpes, les députés PS Michel Destot et UMP Michel Bouvard avaient proposé la mise en place d’une Eurovignette poids-lourds dans leur rapport en 2015, proposition aussitôt dénigrée par la députée EELV Michele RIVASI.

On ne sait toujours pas si EELV est toujours opposé à cette fiscalité écologique ?

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/2015/02/19/lyon-turin-658717.html

 

Pour le Front National, on ne se pose pas la question, ce parti a toujours été contre l’Eurovignettre Poids-Lourds Alpine, elle pénaliserait principalement le dumping social des transporteurs de l’Est de l’Europe, gouverné par leurs amis à la démocratie très douteuse.

 

On ne connait toujours pas également la position de Laurent Wauquiez sur cette question.

Est-il pour, comme les présidents de Région d’Iles de France, de Bourgogne-Franche-Comté, de Nouvelle-Aquitaine, du Grand Est ou contre, comme Xavier Bertrand qui déclare « Je n'ai pas envie de flinguer le transport routier auquel je suis attaché » mais qui, dans le même temps, veut réaliser pour 5 milliards d’euros le Canal Seine Nord.  

https://www.lci.fr/politique/video-retour-de-l-ecotaxe-quelles-sont-les-regions-favorables-a-la-mise-en-place-de-la-contribution-poids-lourds-2180766.html

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Accès au tunnel de base du Lyon-Turin : le COPIL du 19 mars 2021 devrait lancer les travaux pour la section entre Lyon et Saint André-le-Gaz.

12 Mars 2021, 17:53pm

Publié par Acac73

Les accès au Lyon-Turin seront-ils au gabarit européen pour charger tous les types de poids-lourds ?

Les accès au Lyon-Turin seront-ils au gabarit européen pour charger tous les types de poids-lourds ?

Unanimité de tous les élus sur la section Lyon-Saint André le Gaz.

Aucun ne souhaite que la ligne historique du 19ème siècle, qui serpente sur les rives du lac du Bourget et traverse entre autres Ambérieu, Aix les Bains, Viviers du Lac, Chambéry et Montmélian, ne soit la solution pour alimenter en 2030 le tunnel de base en Maurienne d’une centaine de trains de marchandises supplémentaire par jour.

Pour se faire, il aurait fallu :

  • réduire le nombre de TER dans le nœud ferroviaire Chambérien
  • fermer la ligne pendant plusieurs années pour la mettre au gabarit européen P400
  • enterrer le projet de RER savoyard ainsi que la création de nouvelles gares à Chignin et Alpespace.

Cette section entre Lyon et Saint André le Gaz est primordiale pour les agglomérations de Grenoble, Chambéry et Annecy pour augmenter la régularité et diminuer le temps de trajet vers Lyon et Paris (au minimum 3 mm pour les TER, 9 mm pour les TGV) et surtout pour la mise en place d’un RER autour de la métropole de Lyon, avec le CFAL nord (Contournement Ferroviaire nord de Lyon, déclaré d’utilité publique et urgent par le décret du 28 novembre 2012.)

Nous espérons donc que le COPIL lancera immédiatement la réalisation de cette section primordiale pour notre région et n’attribuera pas l’argent des plans de relance aux seuls projets parisiens :

 

700 Millions pour la ligne historique. Quel est le but réel ?

En 2018, le rapport DURON avait recommandé de repousser aux calendes grecques la réalisation des accès au Lyon-Turin et à la place de « moderniser », pour 700 millions d’euros, la ligne historique entre Dijon et Modane.

https://www.ecologie.gouv.fr/remise-du-rapport-du-conseil-dorientation-des-infrastructures-0

Doutons de la sincérité des représentants du gouvernement qui, le 12 décembre dernier, ont remis sur le tapis ces 700 millions d’euro, en même temps qu’ils affirmaient leur volonté d’avoir des accès au tunnel de base réalisés en 2030, à son ouverture.

Le COPIL de décembre 2012 a au moins eu pour avantage de savoir ce qu’il y avait dans ces 700 millions. Depuis 3 ans, ni le representant du Préfet de Region, ni le Directeur Regional de SNCF Reseau n’étaient capable de nous le dire. A la vue des documents "confidentiel" du COPIL, c'est manifestement encore l’objectif de ne pas faire une nouvelle ligne performante pour les accès :

  • A quoi servirait de renforcer la traction électrique pour des TER sur une ligne qui a vu passer 120 trains lourds de marchandises par jour en 1999 ?
  • A quoi servirait de créer un saut de mouton à plus de 200 millions à Montmélian si on réalise le tunnel sous Belledone ?
  • Quant à l'amélioration du plan de voie à Aix-les-Bains, il est déjà prévu dans le projet de doublement de la ligne entre Aix-les-Bains et Annecy ! De qui se moque t-on ?

Nous demandons à ce que ces 700 millions soient immédiatement réaffectés :

  • au doublement, en une seule fois, de la ligne ferroviaire entre Aix-les-Bains et Annecy.

Aujourd’hui, il est prévu de réaliser successivement Annecy-Rumilly et ensuite Rumilly-Aix-les-Bains, ce qui supprimera tous les trains entre Annecy et Aix-les-Bains pendant deux fois deux ans.

  • aux rénovations urgentes des lignes entre Grenoble et Veynes et entre Lyon et Clermont-Ferrand que l’État et SNCF Réseau ont abandonnées pendant de nombreuses années.

 

S’assoit-on sur le rapport des 13 commissaires enquêteurs de l’enquête publique de 2012 pour mieux « flinguer » le projet ?

Comme l’a précisé la député Véronique Riotton, le 8 février dernier sur Facebook, « la loi d’Orientation des Mobilités prévoit qu’un programme d’études permette de choisir un scénario final d’ici 2023, en lien avec les élus locaux ».

Elle n’a certainement pas lu le rapport des commissaires enquêteurs validé par le décret ministériel du 23 août 2013 qui précise : « Le projet tel que précisé, n’est pas divisible. Il ne correspond à ses finalités et ne répond à ses objectifs que par la réalisation effective de ses deux phases. Réaliser uniquement la « phase 2 » comme il l’a parfois été suggéré, dénaturerait profondément le projet, et en tout état de cause, ne correspondrait pas au projet soumis à l‘enquête publique. »

Nous demandons donc, lors du prochain COPIL, que le Préfet de Région précise qu’il s’agît bien de phaser les accès et non pas de choisir un « scénario final ».  Cette négation des conclusions de l’enquête publique assurerait un nouveau recours fait par le leader des opposants au Lyon-Turin, Daniel Ibanez, habitué des prétoires, qui là sera couronné de succès. Est-ce le but caché ?

 

L’avis des associations d’usagers et des transporteurs ferroviaires n’intéresse pas les élus, même ceux qui n’ont jamais été à une réunion sur le projet...

Dans le même article sur Facebook, la député Véronique Riotton précise que « Pour apporter un avis sur la pertinence des scénarios présentés, mes collègues Typhanie Degois - Députée de la Savoie, Xavier Roseren et moi avons souhaité un échange avec le service mobilité de la DREAL, la DDT et la SNCF Réseaux. »

On peut douter de l’impartialité de ces échanges avec la DREAL qu’on a vu beaucoup plus intéressée, lors du débat public sur le nœud ferroviaire lyonnais, par l’élargissement de l’A46 pour « fluidifier » le trafic poids-lourds plutôt que par le contournement ferroviaire de Lyon et par SNCF Réseau qui ne sera pas l’exploitant du Lyon-Turin comme le précise le rapport des commissaires enquêteurs.

Il est inquiétant de constater que dans la Commission de la saturation de la ligne historique, ni le représentant des opposants au Lyon-Turin, ni les haut-fonctionnaires du ministère n’ont défendu notre demande de prendre en compte le projet de RER savoyard dont pourtant, les premières études lancées par les élus savoyards sont très prometteuses.

A priori, comme pour le COPIL réservé aux seuls élus, les avis des associations d’usagers et des transporteurs ferroviaires n’intéressent pas. L’avis de l’Europe qui propose de financer jusqu’à 55% du projet et de l’Italie qui aménage et finance ses accès conformément à ses engagements, n’intéresse pas non plus. L’Europe et l’Italie se satisferont-elles d’avoir des accès français au rabais qui handicaperont fortement la liaison ferroviaire ?

On peut aussi s’interroger sur le silence des élus autour de l’Eurovignette Poids-Lourds Alpine. La Ministre avait pourtant bien précisé, le 13 juin 2019, en commission : « On a revérifié auprès de la Commission européenne", "dans le cadre actuel de la directive Eurovignette, il est possible de mettre en place des sur-péages dans la limite de 50% pour le franchissement des zones de montages".

Pour rappel, chez le député Xavier Roseren, au tunnel routier du Mont-Blanc, plus de 85% des poids-lourds sont étrangers et, à la différence de la Suisse, de l’Allemagne et de l’Autriche, aucun de ces poids-lourds ne paient pour la pollution et la congestion qu’il génère en France.  

Nos propositions :

Comme l’ont bien précisé les 13 commissaires enquêteurs, le projet n’est pas divisible. Seul un phasage peut être envisagé.

Nous demandons donc :

  • Le lancement immédiat de la section mixte voyageurs et marchandises à 220 km/h entre Lyon et Saint André le Gaz comme prévue dans la DUP de 2013.
  • L’abandon de la LGV voyageurs à 320 km/h entre Grenay et Avressieux soit à nouveau confirmé.
  • Le lancement immédiat du tunnel sous Chartreuse à un tube pour les marchandises et en particulier la descenderie en Chartreuse comme prévu dans la DUP de 2013.
  • Le lancement rapide du tunnel sous Dullin/l’Épine pour les voyageurs, avec deux tubes entre Avressieux et La Motte-Servolex comme prévu dans la DUP de 2013. Néanmoins, comme en Suisse pour le tunnel du Lotsberg, nous proposons, dans un premier temps, de n’équiper qu’un seul tube. A part les lobbies autoroutiers, qui voudraient garder pour les déplacements régionaux, nationaux et internationaux une section de 44 km à voie unique limitée à 90 km/h en raison de sa sinuosité et ne respectant pas le gabarit européen P400 pour les trains de marchandises ?
  • Le lancement du tunnel sous Belledone pour les marchandises après le percement du tunnel sous Chartreuse. L’objectif est bien de proposer, au final, une ligne ferroviaire au gabarit P400 de Kiev à Lisbonne. A part les lobbies routiers, qui pourraient souhaiter une nouvelle ligne ferroviaire qui n’accepte pas les trains au gabarit européen P 400 à cause d’un seul tronçon français ?
  •  

Quelles alternatives ?

La prochaine étape sera-t-elle de ressortir et d’accorder à nouveau des financements somptueux au projet, farfelu et délirant, de wagons motorisés, montés sur vérins pour passer dans les tunnels savoyards du 19ème siècle et promu par les opposants à tout prix au Lyon-Turin Daniel Ibanez et Yves Crozet ?

Ou encore le retour du contournement autoroutier de Chambéry et du doublement du tunnel routier du Mont-Blanc en raison de l’inefficience des choix qui auront été faits ?

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Accès au tunnel de base du Lyon-Turin : Emmanuel Macron veut imposer le « modèle Amish » aux Savoyards.

3 Janvier 2021, 14:50pm

Publié par Acac73

Train à vapeur sur la ligne historique le long du lac du Bourget (photo APFMS )

Train à vapeur sur la ligne historique le long du lac du Bourget (photo APFMS )

En 2019, près de trois millions de poids-lourds ont traversé les Alpes entre la France et l’Italie, plus de vingt vols ont survolé, chaque jour, les Alpes entre Milan et Paris, sans compter un trafic autoroutier en forte augmentation entre les Pays de Savoie, l’Isère et Lyon.

Pour répondre aux enjeux climatiques et éviter de nouvelles infrastructures autoroutières coûteuses -Contournement Autoroutier de Chambéry, élargissement de l’A43 entre la Tour du Pin et Chambéry, doublement du tunnel routier du Mont-Blanc et d’Orelle en Maurienne- deux enquêtes publiques, en 2006 pour le tunnel de base en Maurienne et en 2012 pour les accès entre Lyon et la Maurienne, ont permis de définir un projet de nouvelles lignes ferroviaires entre Lyon et Turin, en complément des lignes historiques du 19ème siècle, pour bâtir un réseau ferroviaire moderne, cohérent  et performant pour les Alpes française en 2030.

 

Pas de souci pour le tunnel de base franco-Italien.

Depuis l’effondrement électoral du seul parti italien opposé au Lyon-Turin -Annexe 1-, les travaux avancent normalement des deux côtés de la frontière franco-italienne, laissant espérer une mise en service en 2030 du tunnel de base. Les Italiens se sont engagés à mettre en service, cette même année, les accès entre Turin et l’entrée du tunnel dans le Val de Suse.

Rien d’équivalent n’est organisé en France où l’objectif n’est manifestement pas de réaliser un projet intelligent, mais de saborder les accès pour réduire la performance de la nouvelle ligne ferroviaire...

 

En 2012, une grande enquête publique, avec 13 commissaires-enquêteurs, avait validé des accès plus sobres mais néanmoins très cohérents !

Il avait été acté d’abandonner :

  • une nouvelle ligne à très grande vitesse (320 km/h) uniquement dédiée aux voyageurs entre Grenay et Avressieux.
  • le second tube pour les tunnels sous Chartreuse et sous Belledone.

Le projet validé proposait pour le fret, une ligne à grand gabarit de bout en bout et pour les voyageurs, des trains à grande vitesse enfin concurrentiels à l’autoroute entre Lyon, les Pays de Savoie et Grenoble, et l’avion entre Milan et Paris :

  • une nouvelle ligne mixte voyageur et marchandises à 200 km/h entre Grenay dans la banlieue de Lyon et Avressieux dans l’avant pays savoyard.
  • un tunnel monotube à grand gabarit sous Chartreuse réservé aux marchandises.
  • un tunnel monotube à grand gabarit sous Belledonne réservé aux marchandises.
  • un tunnel bitube sous Dullin-l ’Epine adapté principalement pour les voyageurs (n’acceptant pas le gabarit P400 européen pour les marchandises).

Stratégie du gouvernement pour les accès : ne pas décider et reporter à plus tard !

Un journaliste spécialisé dans les questions de transport écrivait, en novembre dernier, à propos du Lyon-Turin :

 "L‘État français n’a pas de stratégie ? Vous rigolez ? Ne pas décider et reporter à plus tard les échéances, ça nécessite une sacrée dose de stratégie…"

Un Etat champion de la manipulation et du mensonge par omission !

Remise en cause de l’enquête publique de 2012.

Le Préfet de Région en a donné une nouvelle preuve quelques jours plus tard, le 11 décembre, lors d’une réunion sur les accès au Lyon-Turin réservée aux seuls élus locaux. Pour des raisons soi-disant d’économies (réduire la facture des accès des 8 milliards prévus en 2012 à 5 milliards) et à la place du projet cohérent et validé en 2012, il leur a demandé de choisir, pour une mise en service après 2030 entre :

  • un tunnel mixte voyageur et fret sous Dullin-L’Epine mais inadapté à un report massif des marchandises sur le rail.
  • un tunnel avec un seul tube sous Chartreuse interdit au trafic voyageurs. 
  • la ligne historique datant du 19ème siècle. 

Refus de prendre en compte les subventions de l’Europe.

Lors de cette réunion, les représentants du gouvernement se sont bien gardés de dire que, depuis deux ans, la coordinatrice européenne pour le corridor méditerrané répète sans cesse « Les accès sont aussi importants que le tunnel » et affirme que l’Europe est prête à subventionner les accès jusqu’à hauteur de 50%, tout en précisant que ce financement ne serait possible que s’il s’agissait de réseaux dimensionnés, à la hauteur des ambitions européennes d’interconnexion du continent.

Avec un nouveau projet qui garderait une section voyageur limitée à 90 km/h et pour le fret opterait pour un gabarit inférieur au gabarit européen P400 en vigueur partout ailleurs -annexe 3- , on est sûr que l’Europe ne mettra pas un centime dans cette réalisation !

Réunion en catimini.

Pour mieux manipuler et diviser les élus locaux au cours de cette réunion, il est à noter que les principaux usagers n’étaient pas conviés : les associations d’usagers des transports ainsi que les opérateurs ferroviaires et les syndicats.

Diviser pour mieux régner et saborder le projet.

En demandant aux élus locaux de choisir entre un tunnel sous Chartreuse ou sous Dullin-l’Epine, l’Etat est sûr de ne jamais avoir de consensus -Annexe 2- contrairement à l’enquête publique de 2012, ce qui lui donne encore une bonne raison pour ne rien faire !

Refus de prendre en compte les projets locaux pour le développement des trains du quotidien.

Dans la commission de la saturation de la ligne historique, les représentants de l’Etat refusent de prendre en compte les projets en cours : RER savoyard sur le bassin Aix-Les-Bains, Chambéry et Montmélian et doublement de la ligne ferroviaire entre Aix les Bains et Annecy.

De qui se moque-t-on ?

 

Le modèle « Amish »

L’objectif du gouvernement, pour alimenter le tunnel de base en 2030, est donc clairement le « modèle Amish» tant décrié par le Président de la République : l’utilisation de la ligne historique traversant Ambérieu, Chambéry et Aix les Bains, déjà saturée aux heures de pointe par les TER et conçue au 19ème siècle à l’époque des locomotives à vapeur et de la lampe à huile...

 

Veut-on réaliser, pour le Lyon-Turin, un projet au rabais, inefficace pour mieux préserver les projets autoroutiers ?

Est-ce la France de 2030 que veut bâtir Emmanuel Macron ? 

Très clairement, avec ce sabordage du Lyon-Turin, l’État préserve la pertinence du projet d’un milliard d’euros du contournement autoroutier de Chambéry et l’élargissement de l’A43 entre la Tour du Pin et Chambéry pour un autre milliard d’euros !

Ceci est d’ailleurs très cohérent avec la nomination très clivante de Josiane Beaud, à la tête de la Commission Inter-Gouvernementale du Lyon-Turin. On ne l’a pas beaucoup entendue parler du Lyon-Turin à Chambéry, lors de sa vice-présidence aux Transports ces six dernières années. Elle n’a cessé, par contre avec Michel Dantin, de vouloir ressusciter le projet abandonné en 2014 de contournement autoroutier de Chambéry.

Ressusciter des projets autoroutiers abandonnés à la place de nouvelle ligne ferroviaire, c’est ce que vient de faire le Ministre des Transports avec le projet d’autoroute entre Poitiers et Limoges...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/autoroute-entre-limoges-poitiers-projet-relance-1899014.html

 

Est-ce la nouvelle politique du gouvernement pour répondre à ses engagements en termes d’émission de CO2 et de particules fines ?

 

Moins de 10 milliards d’euros pour la France tous les 150 ans pour une nouvelle infrastructure ferroviaire sous les Alpes, c’est trop demander au gouvernement ?

Pour la région parisienne, aucune restriction, l’argent coule à flot :

  • la facture des nouvelles lignes du métro Grand Paris Express est passée de 22 milliards en 2013 à 35 milliards 4 ans plus tard, en portant le nombre de nouvelles gares à 68 au lieu de 52 initialement prévu.

Comme rien n’est assez beau pour la région parisienne, pas moins de 37 architectes, dont des stars internationales de l'architecture sont engagés pour la réalisation de ces gares.

https://www.vie-publique.fr/en-bref/277104-grand-paris-express-augmentation-des-couts

https://www.societedugrandparis.fr/gpe/actualite/37-architectes-concoivent-les-gares-du-grand-paris-express-623

Accès au tunnel de base du Lyon-Turin : Emmanuel Macron veut imposer le « modèle Amish » aux Savoyards.

 

A noter que le nouveau RER EOLE de 4 milliards d’euros, en cours de réalisation, n’est pas inclus dans ce montant.

 

  • pas un centime d’économie sur les 5 milliards du Canal Seine Nord, projet destiné à favoriser l’importation de produits asiatiques dans la région parisienne par les ports belges au lieu de celui du Havre et aucune restriction de gabarit à l’inverse du Lyon-Turin.

 

https://www.lantenne.com/Debut-des-travaux-imminent-pour-le-canal-Seine-Nord_a54546.html

 

  • aucun retard n’est toléré par le gouvernement pour le projet de 2 milliards d’euros de la nouvelle ligne ferroviaire entre Paris et l’aéroport Charles de Gaule Express pour « éviter » aux clients de l’aéroport d’emprunter le RER B : celui-ci va faire appel de la décision du tribunal administratif.

 

La Suisse l’a fait.

A noter que la Suisse toute seule, petit pays de 8 millions d’habitants, vient de mettre en service et sans l’aide de l’Europe le tunnel de base du Ceneri après celui du Gothard et du Lotsberg ainsi que la mise au gabarit européen P400 de tous les accès pour diminuer fortement le nombre de poids-lourds qui traversent la Suisse dans l’Axe Nord-Sud (1,2 millions).

Sur l’axe ouest-est, entre la France et L’Italie, il passe aujourd’hui près de 3 millions de poids-lourds chaque année et certains « écologistes » comme Jean Charles Kohlhaas et dirigeant des lobbies autoroutiers comme Yves Crozet se demande encore à quoi pourrait servir le Lyon-Turin !

 

Il faut que :

  • tous les élus locaux refusent le projet au rabais présenté par le Préfet et exigent le respect du projet acté dans l’enquête publique de 2012
  • le gouvernement confirme à l’Europe la réalisation des accès pour 2030 et réponde favorablement à la proposition d’une subvention à hauteur de de 50 % sur le tunnel de base et des accès performants.
  • les associations d’usagers des transports, les associations d’opérateurs ferroviaires et les syndicats ne soient plus tenus à l’écart et soient systématiquement invités aux réunions.
  • l’Eurovignette Poids-Lourds Alpine et les milliards de bénéfices des sociétés d’autoroutes ,qui reviendraient à l’Etat à  la fin des concession, participent au financement du Lyon-Turin et du contournement ferroviaire de Lyon, comme cela était suggéré dans le rapport Bouvard-Destot remis au gouvernement en 2015.

Pour cela, il faudrait qu’Emmanuel Macron ne rallonge pas, à nouveau, les concessions autoroutières.

 

Si ces deux conditions ne sont pas remplies en ce début d’année, nous militerons pour que Michel Barnier s’implique dans ce projet pour faire contre-poids au gouvernement et dégager un consensus parmi tous les élus de la Région.

En 2007, nous avions déjà apprécié son engagement pour une réalisation rapide des accès au Lyon-Turin en réponse à notre vive réaction au refus du premier Ministre, François Fillon, de demander une subvention de 200 millions à l’Europe pour le démarrage des accès au Lyon-Turin et au lancement, à la place de la galerie soi-disant de sécurité du tunnel routier du Fréjus d’un diamètre de 8 mètres pour 500 millions d’euros.

Accès au tunnel de base du Lyon-Turin : Emmanuel Macron veut imposer le « modèle Amish » aux Savoyards.

 

Annexe 1   Effondrement des Notav en Italie.

Alors qu’en 2018, le mouvement populiste 5 Etoiles, opposé au Lyon-Turin, avait remporté les élections législatives avec 32.7% des voix, il s’est effondré aux élections régionales de 2019 en réalisant 12.55% des voix dans le Piémont (Région dont Turin est la capitale).

Effectivement, tout le monde a pu s’apercevoir que le Ministre des Transports NOTAV, en un peu plus d’un an, a simplement bloqué l’avancement du projet Lyon-Turin et n’a pas mis un poids-lourds de plus sur le rail, malgré la rencontre avec les opposants français au Lyon-Turin, Daniel Ibanez et Eric Piolle, venus en Italie les rencontrer pour apporter leur soutien contre le Lyon-Turin et proposer leurs solutions « miraculeuses ».

 

Annexe 2   Comment provoquer la discorde sur le projet dans la Région Rhône-Alpes.

En demandant de choisir entre différentes composantes des accès au Lyon-Turin, les représentants du gouvernement étaient sûrs de semer la zizanie parmi les élus locaux :

  • les élus de Haute-Savoie ont certainement dû demander la priorité au tunnel mixte sous Dullin-L ’Epine pour que leurs TGV et leurs TER aillent le plus vite possible à Lyon et Paris, sans passer par Chambéry, tout en demandant également un report massif des poids-lourds dans ce tunnel pourtant inadapté à un report massif.
  • les élus de la majorité chambérienne ont certainement dû demander à ce que la priorité soit donnée également au tunnel sous Dullin-l’Epine pour que les TGV, en provenance d’Italie, passent par Chambéry, tout en demandant pour le trafic marchandises un tunnel sous Chambéry irréalisable à court et moyen terme car non prévu dans la DUP de 2012.
  • les élus de l’opposition chambérienne ont certainement dû demander à ce que la priorité soit donnée au tunnel sous Chartreuse pour permettre un report massif du trafic poids-lourds sur le rail, tout en demandant, pour le trafic voyageur, un deuxième tube sous Chartreuse irréalisable à court et moyen terme car non prévu dans la DUP de 2012.
  • les élus de la ville de Grenoble et de Lyon ont dû réitérer leur opposition au projet en affirmant une nouvelle fois que la ligne historique, qui traverse les villes d’Ambérieu, d’Aix les Bains et de Chambéry,  pouvait accepter une centaine de trains de marchandises supplémentaire par jour, y compris le week-end,  tout en refusant le moindre train supplémentaire de marchandises dans leur propre ville pour leur permettre d’augmenter le cadencement des TER. A noter qu’à l’inverse, ils sont très « conciliants » sur les élargissements des autoroutes autour de leur ville (A480 pour Grenoble et A46 pour Lyon).

 

 

Annexe 3   Accès au Lyon-Turin, seul tronçon entre Kief et Lisbonne pas au gabarit européen P400.

Avec le nouveau projet imposé par le gouvernement, les accès seraient toujours au gabarit GB1 et interdiraient le passage des trains européens au gabarit P400 et la mise en place d’autoroute roulante comme en Suisse et sous le tunnel sous la Manche. Nul doute que pour le transport international de marchandises (85% des poids-lourds passant au Mont-Blanc sont étrangers), les opérateurs ferroviaires n’investiront pas dans les couteux wagons spéciaux Modhlalor pour juste un tronçon français d’à peine 100 km.  

 

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Ajout de 100 trains de fret par jour sur la ligne historique ? ENFIN, les élus de l’agglomération d’Aix les Bains s’engagent

21 Décembre 2020, 20:38pm

Publié par Acac73

DL du 21 décembre

DL du 21 décembre

Félicitation à Florian Maitre.

Malgré nos relances, cela faisait 8 ans que les élus de l’agglomération d’Aix les Bains faisaient l’autruche.

Pire, Dominique Dord et Luc Berthoud s’étaient même affichés plusieurs fois avec Daniel Ibanez qui, avec les Amis de la Terre, affirment pouvoir rajouter à la place du Lyon Turin 100 trains de marchandises par jour y compris le week-end  sur la ligne historique qui chemine sur les rives du lac du Bourget et traverse Ambérieu, Aix Les Bains, Chambéry, et faire un enfer aux milliers de riverains immédiats.

Mais n’est-ce pas trop tard ?

Les accès entre Lyon et La Maurienne seront-ils fini pour l’ouverture du tunnel de base en Maurienne en 2030 ? Manifestement, le Gouvernement avec les haut-fonctionnaires parisiens, les « écolos » de Valence, Lyon et Grenoble avec Yves Crozet un des dirigeants de l’Union Routière Française, le plus gros lobby routier et autoroutier français, font tout leur possible pour retarder le lancement des travaux des accès.

Devra-t-on encore subventionner lourdement chaque remorque chargée sur les wagons spéciaux surbaissés Modhalor ? La ligne historique n’étant pas au gabarit européen P400 et n’accepte pas les trains des autoroutes ferroviaires circulants en Suisse et sous la Manche

Et faudra-t-il alors supprimer la moitié des TER desservant notre territoire pour revenir aux 120 trains de fret par jour comme dans les années 90 pour rentabiliser le tunnel  ferroviaire de base en Maurienne ou continuer à faire circuler plus de 2 millions de poids-lourds chaque année entre la France et l’Italie et polluer ainsi nos vallées ?

 

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Plus politique qu’écologique : ras-le-bol du «combat» d’Eric Piolle et de Jean Charles Koollaas contre le Lyon-Turin !

30 Août 2020, 17:33pm

Publié par Acac73

Jean-Charles Kohlhaas pour demander la localisation à Amberieu de la plateforme de chargement des Poids-Lourds. Eric Piolle avec la Maire 5* de Turin
Jean-Charles Kohlhaas pour demander la localisation à Amberieu de la plateforme de chargement des Poids-Lourds. Eric Piolle avec la Maire 5* de Turin

Jean-Charles Kohlhaas pour demander la localisation à Amberieu de la plateforme de chargement des Poids-Lourds. Eric Piolle avec la Maire 5* de Turin

Le Maire de Grenoble, Eric Piolle, a récidivé cette semaine à l’université du PS en « leur parlant de son action grenobloise, du combat contre la ligne Lyon-Turin».

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/08/30/a-l-universite-d-ete-du-ps-les-ecologistes-ont-seduit-les-socialistes_6050345_823448.html

Nous expliquerons en détail dans un prochain article comment, depuis 8 ans, quelques élus EELV ont fait prendre un virage à 180° à leur parti, rejoignant ainsi la position de Bruno Gollnisch à la Région et comment ils manipulent l’opinion avec les lobbies autoroutiers.

https://gollnisch.com/2012/12/03/lyon-turin-une-absurdite-dogmatique/

 

Résumé du virage à 180° : avoir un sujet clivant avec le PS et le PC

Jusqu’en 2010 et comme Michèle Rivasi, les Verts de la Région défendaient « d'abord un premier axe ferroviaire allant de Lyon jusqu'à la frontière ukrainienne (grâce à la percée d'un tunnel pour réaliser la transalpine Lyon-Turin), permettant de décongestionner les transports et rendre le fret ferroviaire compétitif »  

 https://www.lemonde.fr/idees/article/2010/09/21/la-mobilite-est-un-enjeu-d-avenir-pour-l-ue-et-ses-regions_1412152_3232.html

 

Fin 2012, virage à 180°, la priorité est de trouver un point clivant avec les élus PS pour lesquels Eric Piolle affirme qu’il en existe à peine un ou deux d’honnêtes à la Région.

Pour Jean-Charles Kohlhaas, l’objectif est manifestement de faire oublier l’exceptionnel bilan de son prédécesseur, Gérard Leras, qui avec Bernard Soulage, ont fait exploser la fréquentation des TER en Rhône-Alpes et n’ont eu de cesse de faire de la pédagogie en faveur du Lyon-Turin.

https://www.20minutes.fr/lyon/67739-20051220-lyon-lyon-turin-la-region-joue-les-vrp-en-italie

https://www.20minutes.fr/lyon/67976-20051222-lyon-lyon-turin-la-mediation-se-poursuit

Très vite après la convention « biaisée » et organisée en septembre 2012 par Jean-Charles Kohlhaas, pour faire adopter à EELV son virage à 180° à Chambéry (article à venir), Michèle RIVASI enterre ses « convictions » en soutenant un premier recours contre le Lyon-Turin.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/lyon-turin-michele-rivasi-deputee-europeenne-europe-ecologie-les-verts-signe-un-recours-contre-le-tunnel-international-376651.html

A noter également que, contrairement à leurs engagements lors de la « convention », les élus EELV opposés au Lyon-Turin ont toujours essayé de saborder les mesures fiscales favorisant le report modal.

Michèle Rivasi avait soutenu, dans les années 2000, la mise en place de l’Eurovignette poids-lourds Alpine pour «dissuader le transport de marchandises par la route en internalisant enfin les coûts cachés générés par les camions» et comme « première source de financements pour effectuer le report modal du routier vers le fluvial ou le ferroviaire » : en 2015, elle qualifiait de fumisterie la proposition Michel Destot de mettre en place cette redevance poids-lourds…

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/2015/02/19/lyon-turin-658717.html

Aucun encouragement également en 2016 sur la proposition de Manuel Valls de rediriger les bénéfices du tunnel routier du Mont-Blanc vers le financement du Lyon-Turin.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/en-savoie-manuel-valls-sur-le-chantier-du-lyon-turin-1052895.html

La Suisse finance depuis 2001 ses nouvelles lignes ferroviaires ainsi ; l’Allemagne depuis 2005 !

 

A noter qu’en 2010, profitant du bilan de Gérard LERAS, les élus Verts sont passés de 20 à 37 élus à la Région. En 2016, après six ans sous la direction de Jean-Charles Kohlhaas et avec la présence de Daniel Ibanez sur leur liste, ils n’étaient plus que sept élus. Situation identique en Italie où, aux dernières élections, le mouvement 5 étoiles, seul opposant au Lyon-Turin en Italie, est passé de 32% à moins de 20%.

 

Haro sur la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin mais silence assourdissant sur celle du nucléaire ?

Aucune dénonciation de ces élus « écolos » sur la nouvelle ligne électrique souterraine (1,4 milliards d’euros) à très haute capacité, Savoie-Piémont, destinée uniquement à augmenter la vente en l’Italie de la production de la centrale nucléaire du Bugey (et certainement pas celle d’énergie renouvelable comme le prétendre ses promoteurs) : combat de l’ancien monde pas assez médiatique ?

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/savoie-record-mondial-interconnexion-electrique-entre-france-italie-1613821.html

Pourtant :

  • L’adjoint à la Marie d’Eric Piolle, Pierre Meriaux, connait très bien ce projet étant membre du Conseil d’Administration du Tunnel Routier du Fréjus dans lequel va passer cette ligne ;
  • Le départ de cette ligne est à SainteHélène-du-Lac, à quelques centaines de mètre de la résidence secondaire savoyarde de Daniel Ibanez mais un peu plus loin effectivement que la ligne Lyon-Turin ;
  • Michèle Rivasi, engagée contre le nucléaire, avait été la première lanceuse d’alerte sur le nuage de Tchernobyl en 1986.    

 

Lyon et Grenoble à l’écart du projet du Lyon-Turin : quelles conséquences ?

Eric Piolle ne s’étonnera pas si, à cause de son combat :

  • Le raccordement de la nouvelle ligne LyonTurin avec la ligne de Grenoble soit « économisé » laissant ainsi les usagers des TER et des TGV subir les limitations du nœud ferroviaire de Bourgoin-Jallieu indéfiniment.
  • Il verra chaque année plusieurs centaines de milliers de poidslourds supplémentaires sur sa rocade à partir du moment où Christian Estrosi arriverait à mettre en œuvre l’Eurovignette Poids-Lourds comme il le réclamait vivement en 2018 et ainsi renvoyer sur Grenoble tous les poids-lourds qui passent aujourd’hui à Nice, en transit entre l’Espagne et Milan ou Turin, la distance étant quasiment identique entre ces deux parcours.

https://www.20minutes.fr/politique/2326971-20180828-nice-apres-effondrement-pont-genes-estrosi-relance-idee-ecotaxe

Sur Lyon, Jean-Charles Kohlhaas devra expliquer le bilan CO2 catastrophique de sa volonté de réaliser la plateforme de chargement des poids-lourds, non pas à proximité immédiate des zones industrielles de l’Est Lyonnais et du plus important centre de logistique de France situé à Saint-Quentin Fallavier, mais à 60 km de Lyon, à Ambérieu.

A noter également son soutien aux opposants du contournement ferroviaire contre France Nature Environnement et la FNAUT, en cautionnant leur alternative hors de prix et non fonctionnelle de contournement sud jumelé à la LGV.  

https://t.co/Nu0eHNZINx?amp=1

Résultat, le déclassement de l’A6 et de l’A7 dans Lyon mis en place avant le Contournement Ferroviaire, ne conduira qu’à un report de la circulation sur l’A46 à l’est de Lyon entrainant automatiquement son coûteux élargissement et une augmentation de la pollution.

Le bilan CO2 du mandat d’Eric Doucet et de Bruno Bernard ne s’annonce donc pas brillant.

Idem pour Grenoble avec l’élargissement de l’A480 avalisé par Eric Piolle et où les élus EELV ne veulent pas d’un train supplémentaire de marchandises sur leur ligne mais réclament, à la place du Lyon Turin, le rajout d’une centaine de trains de marchandises supplémentaire par jour chez leur voisin chambérien.

De qui se moque-t-on ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les élus des communes de La Motte-Servolex jusqu’à Saint Baldoph vont-ils voter la relance du contournement autoroutier de Chambéry ?

5 Juillet 2020, 19:16pm

Publié par Acac73

Les élus des communes de La Motte-Servolex jusqu’à Saint Baldoph vont-ils voter la relance du contournement autoroutier de Chambéry ?

Le 15 juillet prochain, les élus des communes de l’agglomération vont élire le nouveau Président de Grand Chambéry.

Vont-ils élire, de nouveau, Xavier Dullin et Jean-Marc Leoutre qui n’ont eu de cesse, pendant le précédant mandat, de vouloir ressusciter le projet d’un milliard d’euro de contournement autoroutier de Chambéry :

  • demande réitérée au préfet fin 2019 pour Xavier DULLIN
  • exigence pour l’inscrire dans les documents d’urbanisme pour JeanMarc LEOUTRE lors d’un Conseil Communautaire début 2019.

 

Vont-ils élire, de nouveau, les élus qui ont supprimé le peu de lignes de transport en commun existantes entre nos deux agglomérations et qui ont refusé de constituer un syndicat mixte sur notre bassin de vie ?

  • aucune ligne entre les hauts de Chambéry et Hexapole
  • suppression de la desserte des landiers nord par Chambéry
  • suppression de la desserte du Bourget du Lac par Chambéry et correspondance catastrophique à la frontière des deux agglomérations au centre de Technolac.
  • test de bus électriques et hybrides à Aix les Bains, à hydrogène à Chambéry
  • des applications internet ignorant le réseau de l’autre agglomération

 

 

Vont-ils élire, de nouveau, des élus qui ont ignoré les citoyens pendant 6 ans ?

La président de la CCSPL, Sylvie Koska, n’a organisé aucune des réunions règlementaires pour la commission transport en 2019 et 2020, à la différence de toutes les autres agglomérations.

Aucun débat sur des projets majeurs comme le Parking Ravet ou le Lyon-Turin. A la place, pour s’engager, les citoyens devaient uniquement avoir la chance d’être tirés au sort pour participer à la Fabrique du Territoire. Nous avons ainsi pu voir une présidente d’association de musique, jamais vue dans aucune réunion sur la mobilité, nous en faire un compte rendu !

A la Motte-Servolex, les citoyens engagés dans l’Agenda 21 ne pouvaient pas échanger sur les projets structurants de la commune : nouveau plan de transport, doublement de l’échangeur autoroutier, mobilité dans le nouveau projet du hameau des granges dont on ne sait toujours pas comment les habitants vont pouvoir aller prendre le bus à Technolac en traversant la départementale en toute sécurité.

Nous avons demandé, au cours d’une des réunions juste avant les élections, comment la démocratie allait être encouragée sur la Motte-Servolex en l’absence de liste d’opposition et comment les six élus siégeant à l'agglomération allaient représenter l'ensemble des habitants : aucune réponse du Maire et de ses colistiers, ni lors du premier conseil municipal.  La seule décision significative a été de s’octroyer une majoration de 15% des indemnités pour être chef-lieu de Canton. A noter que le Maire est aussi l’élu du Canton.

 

Vont-ils élire, de nouveau, des élus qui ont laissé la cacophonie régner sur le projet Lyon-Turin ?

À Chambéry, alors que l’enquête publique de 2012 n’avait pas prévu ces usages et détaillé les coûts, certains élus souhaitent un tunnel sous Chambéry et d’autres un tunnel sous Chartreuse pour faire passer l’intégralité des trafic voyageurs et fret.

À la Motte-Servolex, le Maire, lors des vœux, a fait régulièrement la promotion (et a même participé à leur financement) des opposants au Lyon-Turin qui, à la place du projet, demandent à rajouter 100 trains de marchandises par jour dans Chambéry. Il a été jusqu’à faire croire, aux six cents personnes présentes, que la ligne ferroviaire qui traverse Cognin et Bissy était autrefois à deux voies dixit « d’anciens » que lui seul a rencontrés.

À Aix-les-Bains, le Maire s’inquiète, avec le projet de doublement de la ligne ferroviaire entre sa ville et Annecy, d’avoir un TER supplémentaire par heure mais en rien de la création de la plateforme de chargement des poids-lourds au nord d’Ambérieu qui risque d’amener une centaine de trains de marchandises supplémentaire par jour ad vitam aeternam. Pourtant, cette plateforme est actée et financée par la Région.

À Ambérieu, nous avons été sidérés de voir que lors de la réunion publique sur le nœud ferroviaire lyonnais en juin 2019, Daniel Ibanez a complètement passé sous silence sa demande de transformer la gare, qui se trouvait à quelques mètres de là, en une plateforme de chargement pour 2000 poids-lourds quotidiens en ajoutant une centaine de trains dans la ville.

Plusieurs élus d’Annecy souhaitent donner la priorité au tunnel sous Dullin-L’Epine pour que leurs TER et TGV aillent plus rapidement sur Lyon et Paris en ne passant plus par Chambéry.

À Grenoble, opposé à la nouvelle ligne Lyon-Turin, le Maire veut développer le transport de marchandises sur les lignes existantes mais uniquement sur celle qui passe à Chambéry et non sur celle qui traverse sa ville, alors qu’elle permet aussi aux trains de marchandises d’aller en Italie, comme la ligne qui traverse la Savoie…

À Lyon, les associations environnementales demandent la réalisation rapide du contournement ferroviaire de Lyon pour ne plus avoir de trains de fret dans la gare Part Dieu, mais ne veulent pas localiser la plateforme de chargement sur Grenay à côté de la plus grande plateforme logistique de France, mais à 60 km de là, à d’Ambérieu.

Rien à attendre non plus du Président du Département, Hervé Gaymard. La commission qu’il a réclamée à la Ministre des Transports, en février 2019, s’intitule « observatoire de la saturation ferroviaire des accès alpins » : mais ne se demande pas s’il est possible de mettre la ligne historique au gabarit européen P400 afin de pouvoir charger des poids-lourds sur des wagons standards.

Il est à noter que, depuis février 2019, cette commission ne s’est réunie que trois fois, laissant espérer une conclusion pour 2023.  Il sera bien trop tard, à ce moment-là, de prendre les bonnes décisions pour alimenter le tunnel de base qui ouvrira en 2030.

À Montpellier, France Nature Environnement demande la réalisation rapide de la nouvelle ligne ferroviaire entre Montpellier et Perpignan et sa transformation en une ligne mixte, fret et voyageurs, sans se soucier de savoir où vont passer le million de poids-lourds qui traversent chaque année le Languedoc Roussillon pour aller d’Espagne dans le nord de l’Italie : déchargement dans la Drome pour finir sur l’autoroute passant par Grenoble et la Maurienne ?

Quant à certains élus et associations du Mont-Blanc, après avoir financé une partie du doublement du tunnel routier du Fréjus, elles souhaitent désormais que les bénéfices dégagés par le tunnel routier du Mont-Blanc n’aillent plus au financement de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon Turin mais aux financements des transports en commun de leur très riche vallée. Certains, également, s’engage contre le Lyon-Turin et pour une plateforme de chargement des poids-lourds au nord d’Ambérieu. Il ne faudra pas s’étonner que, dans les mois à venir, après l’ouverture du deuxième tube du tunnel du Fréjus et la mise en service de la plateforme de chargement au nord d'Ambérieu, ceux-ci demandent et obtiennent l’interdiction des 600 000 poids-lourds passant chaque année dans le tunnel du Mont-Blanc si les élus de Savoie laissent perdurer la cacophonie actuelle.

 

Nous demandons aux nouveaux élus de l’agglomération de Chambéry de s’engager à organiser une concertation entre les élus et les associations de la région afin que, dans les mois à venir, nous puissions établir une position commune comme le font très bien les élus du nord de la France avec le projet pourtant bien plus controversé écologiquement et économiquement de Canal Seine Nord. Projet de plus de 5 milliards d’euros destiné à faciliter l’importation de produits asiatiques par les ports de Belgique et des Pays-Bas, au détriment de celui du Havre. Des élus, comme Karima Delli, vont jusqu’à prendre uniquement en compte la partie des rapports qui les intéressent pour saborder le Lyon-Turin alors qu’ils s’interrogent beaucoup plus sur le Canal Seine Nord.

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Le mépris du nouveau maire de Lyon pour les Savoyards

2 Juillet 2020, 18:00pm

Publié par Acac73

Le mépris du nouveau maire de Lyon pour les Savoyards

On aurait pu penser que le nouveau maire de Lyon indique quelle priorité il souhaitait pour le contournement de son agglomération, l’autoroutier avec l’élargissement de l’A46 et le shunt de Manissieux ou le ferroviaire avec le Contournement Ferroviaire de l’Agglomération Lyonnaise.  

En fait, non.  Alors qu’il n’avait jamais évoqué le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin, Grégory Doucet, à peine trois jours après son élection, décrète dans un journal Italien que la ligne ferroviaire actuelle qui traverse la Savoie est "suffisante".

Déclaration plus que surprenante puisque personne ne l’a jamais vu assister à une réunion publique sur le sujet, ni à un débat contradictoire : un cas d’omniscience ?

Les Savoyards ont été complétement ignorés. La moindre des choses aurait été tout d’abord de venir échanger avec les riverains et les usagers de cette ligne du 19 siècle ne permettant pas de trains long, qui traverse entre autres Ambérieu, Aix-les-Bains, Chambéry, serpente sur les rives du lac du Bourget sur plusieurs kilomètres, grimpe en Maurienne avec une pente parmi les plus importantes d’Europe qui oblige les trains de marchandises à doubler ou tripler le nombre de locomotives, et passe dans le tunnel monotube de 13 km du Mont-Cenis sans aucune galerie d’évacuation.

Nous allons rapidement l’inviter à venir participer à une réunion publique à Chambéry pour qu’il nous explique comment il va pouvoir rajouter une centaine de trains de marchandises par jour sur la ligne historique dans Chambéry qui voit déjà passer plus de 150 trains au quotidien.

Est-ce un effet de l’ivresse de la victoire ou un aperçu de sa future gouvernance ?

En 2014, quelques jours après son élection au poste de maire de Chambéry, Michel Dantin avait eu le même type de déclaration surprenante, également sans aucune concertation et à l’inverse des promesses de sa campagne électorale, en décrétant qu’il fallait donner la priorité au contournement autoroutier de Chambéry, une des briques du Lyon-Turin autoroutier concurrent au Lyon-Turin ferroviaire.  Il n’est pas étonnant qu’une grande majorité de chambériens n’aient pas voulu dimanche dernier reconduire ce maire qui décidait de tout, sans aucune concertation avec les habitants.

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Communiqués des deux opposants au Lyon-Turin pour la visite du Président Macron au Mont-Blanc

12 Février 2020, 23:51pm

Publié par Acac73

Communiqués des deux opposants au Lyon-Turin pour la visite du Président Macron au Mont-Blanc

Nous sommes une fois de plus stupéfaits après lecture des deux communiqués de Daniel Ibanez et Anne Lassman Trappier, opposants à tout prix à la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin, à l’occasion de la visite du Président de la République dans la vallée du Mont-Blanc.


https://www.fne-aura.org/communiques/haute-savoie/emmanuel-macron-a-chamonix/
https://www.francebleu.fr/infos/environnement/venue-de-macron-dans-les-alpes-ne-voit-pas-d-acte-pour-la-reduction-des-poids-lourds-1581492119#xtor=RSS-125

D’après Anne Lassman Trapier, Présidente de France Nature Environnement Haute-Savoie, la ligne ferroviaire existante entre Lyon et L’Italie ne serait utilisée qu’à seulement 20% de sa capacité.
-    En référence au trafic actuel de plus de 150 trains par jour, nous pourrions faire passer plus de 750 trains par jour dans le nœud ferroviaire chambérien : donc un chaque minute !
-    Elle fait fi de toutes les mesures de sécurité dans le tunnel du Mont-Cenis (tunnel à un seul tube sur ses 13 km sans aucune galerie d’évacuation) où le moindre incendie entrainerait une tragédie bien plus terrible qu’en 1999 au Mont-Blanc.


Quant à Daniel Ibanez des Amis de la Terre, il ose encore affirmer que « Entre 2002 et 2012, la France a investi un milliard d’euros pour moderniser la ligne SNCF qui passe par Modane ».
Il ne montrera évidemment aucun document car la majeure partie des investissements a été réalisée sur la ligne Valence-Grenoble-Montmélian (plus de 500 millions d’euros pour doubler et électrifier les voies), ligne ferroviaire sur laquelle les élus de Grenoble ne veulent pas plus de 4 trains de marchandises par jour, tout en demandant le rajout d’une centaine de trains de marchandises par jour chez leurs voisins chambériens.
Sur la ligne qui passe à Modane, il y a eu juste environ 220 millions d’euros d’investis pour la mettre au gabarit GB1 et ainsi permettre à l’autoroute ferroviaire alpine de charger des remorques de 4 mètres de haut sur ses wagons spéciaux surbaissés Modhalor. A noter qu’on est très loin du gabarit européen P400 ou GC qui permet de charger tout type de poids-lourds sur des navettes standards comme en Suisse ou dans le tunnel sous la Manche

Nous nous félicitons toutefois que cette opposition idéologique, à tout prix, aux nouvelles lignes ferroviaires n’est plus de mise chez France Nature Environnement, y compris pour des infrastructures en plaine.
FNE Languedoc Roussillon a lancé, l’an dernier, une pétition demandant la réalisation rapide d’une nouvelle ligne ferroviaire entre Montpelier et Perpignan.
https://fne-languedoc-roussillon.fr/2019/09/16/urgence-climatique-ne-laissons-pas-enterrer-le-developpement-du-fret-ferroviaire-entre-lespagne-et-le-reste-de-leurope-petition/

Quant à FNE AURA, elle a réaffirmé, lors du débat sur le nœud ferroviaire lyonnais, son souhait d’une réalisation urgente du contournement ferroviaire nord de Lyon, en demandant toutefois la localisation de la plateforme de chargement des poids-lourds vers Ambérieu, à plus de 50 km des sites industriels de l’est Lyonnais et en particulier de Saint Quentin Fallavier, première plateforme logistique de France.
https://participons.debatpublic.fr/processes/nfl/f/39/questions/761


La leçon de l’abandon de l’autoroute ferroviaire atlantique en 2015 a porté. Si les Amis de la Terre se sont félicités d’avoir obtenu l’abandon de cette autoroute ferroviaire en la qualifiant de Grand Projet Inutile et Imposé, ils ont été d’un silence assourdissant quand Cofiroute a eu ensuite toute l’attitude pour élargir pour plus d’un milliard d’euros une centaine de kilomètres de l’autoroute A10 entre Poitiers et Tours.


A l’occasion de la visite du Président au Mont-Blanc, nous regrettons que FNE ne demande plus la mise en place immédiate de l’EuroVignette Poids-Lourds Alpin (pour éviter le financement du Lyon-Turin comme en Suisse avec la RPLP ?), ne souhaitant plus que la réduction des avantages fiscaux pour les transporteurs routiers français. Il ne faudra pas s’étonner si le trafic poids-lourds continue à augmenter au Mont-Blanc, plus de 85% des poids-lourds étant étrangers.

Nous regrettons également qu’à cette occasion, la présidente de FNE 74 ne demande principalement des trains supplémentaires que pour sa vallée « l'infrastructure ferroviaire existante, particulièrement dans la vallée de l'Arve, a besoin de travaux urgents afin d'augmenter ses capacités limitées ».
A quoi cela sert-il de demander à la Région et à l’Etat de financer des trains tous les quarts d’heures quand les élus locaux et les entreprises refusent le financement d’un réseau de transports en commun digne de ce nom : hors période scolaire, sur les trois lignes dans la vallée de l’Arve, il y a à peine un bus toutes les heures.


Pour nous, le plus urgent est la réouverture de la ligne ferroviaire entre Évian et Saint-Gingolph en Suisse ainsi que le doublement en une seule phase de la ligne entre Aix les Bains et Annecy, ligne en voie unique parmi les plus fréquentées de France. Pour le moment, l’Etat et la Région ont débloqué en 2015 le budget pour le premier tronçon et rien depuis pour le second tronçon. On risque donc d’avoir deux coupures successives de 24 mois de la ligne ferroviaire reliant les deux départements des Pays de Savoie.







 

 

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Mais qui veut encore rajouter 100 trains de marchandises en plus chaque jour sur la ligne historique qui traverse Aix les Bains et Chambéry ?

6 Octobre 2019, 10:35am

Publié par Acac73

Mais qui veut encore rajouter 100 trains de marchandises en plus chaque jour sur la ligne historique qui traverse Aix les Bains et Chambéry ?

Après le maire de la Motte Servolex, Luc Berthoud l’an dernier, Dominique Dord vient à nouveau de retourner sa veste sur le Lyon-Turin.

Fini l’alliance depuis 2012 avec Daniel Ibanez des Amis de la Terre, le responsable des opposants au Lyon-Turin qui promeut comme alternative au Lyon-Turin la saturation jour et nuit de la ligne historique qui traverse Aix les Bains et Chambéry par le rajout d’une centaine de trains de marchandises par jour, y compris le week-end.

Dominique Dord, sur sa page Facebook, indique désormais que ça « serait une catastrophe pour notre territoire extrêmement peuplé autour de la voie ferrée. »

Il n’y a donc plus grand monde en Savoie pour soutenir les Amis de la Terre et Daniel Ibanez dans leur lutte contre le Lyon-Turin.

On n’entend plus aussi les hauts fonctionnaires des Ponts et Chaussées qui préconisant en 2003 de stopper le Lyon-Turin et de donner la priorité à la réalisation de nouvelles autoroutes et contournements autoroutiers. Ailleurs, il reste principalement :

  • Pierre Meriaux, adjoint de Eric Piolle à la mairie Grenoble qui veut lui aussi rajouter 100 trains de marchandises par jour sur la ligne historique qui traverse les agglomérations de Savoie mais aucun sur celle qui traverse Grenoble
  • Karima Delli et Bertrand Pancher élus du nord de la France, qui, en flinguant le Lyon-Turin, espèrent trouver des financement pour le Canal Seine Nord, projet conçu pour amener des marchandises asiatiques en réunion parisienne via les ports du nord de la Belgique et des Pays-Bas
  • La Cour des Comptes, qui préconise de prendre exemple sur la Hongrie ou la Slovénie au lieu de la Suisse et qui est incapable, pourtant bénéficiaire d’un budget d’un milliard d’euros chaque année, de détailler devant les parlementaire les alternatives qu’elle préconise,
  • Yves Crozet, présenté comme un simple universitaire, mais en réalité le directeur technique de l’Union Routière de France, le plus gros lobby autoroutier français
  • la Fédération Nationale des Transports Routiers que les Amis de la Terre essaie de faire passer pour des opérateurs de transports multimodaux. Pas difficile de voir pourtant, que, ce lobbyiste 100 % routier, même sur longue distance, dénigre systématiquement les projets d’autoroutes ferroviaire, à l’inverse du Groupement National des Transports Combinés que les Amis de la Terre ignorent soigneusement

https://www.lemoniteur.fr/article/l-autoroute-ferroviaire-calais-turin-relance-le-fret-sur-rail.2002994

 

C’est exactement comme si Les Amis de la Terre affirmait que Monsanto veut s’engager pour le développement de l’agriculture biologique.

 

 

La saturation de la ligne historique : une aberration environnementale et économique

En plus des dangers pour le lac du Bourget, des nuisances pour les milliers de riverains et la circulation des transports de voyageurs du quotidien (TER), la préconisation de l’utilisation de la ligne historique pour le chargement intensif de poids-lourds est une aberration économique.

  • Comment peut-on vouloir saturer cette ligne alors qu’elle n’autorise même pas, du fait de son petit gabarit GB1 au lieu du gabarit européen P400, et en dehors des coûteux wagons spéciaux modhalor , des navettes telles que celles utilisées dans le tunnel sous la Manche et en Suisse.
  • Comment peut-on vouloir saturer cette ligne alors qu’elle passe à 60 km de Saint Quentin-Fallavier, 1° zone logistique de France qui voit plus de 5000 mouvements de poids-lourds quotidien

Ce sont les questions, sans réponse, que nous avons posé ce vendredi à l’Observatoire de la Saturation de la ligne Dijon-Modane organisé par la Ministre des Transports.

 

 

Lors de cette réunion, sur le chapitre de la sécurité du tunnel du Mont-Cenis, nous avons halluciné par les propos tenus par Daniel Ibanez représentant des amis de la Terre.

Celui-ci, visiblement contre les mesures de restrictions de circulation dans ce tunnel du Mont-Cenis, a demandé à consulter les études qui ont conduit à instaurer ces restrictions de circulation dans ce tunnel du 19° siècle sans aucune galerie de sécurité sur 13 km, en particulier, l’interdiction de croisement dans le tunnel d’un train de marchandise et d’un train de voyageur.

 

Et il a ensuite demandé si le tunnel est bien pourvu d’un cheminement piéton le long des voies.

A sa suite, nous avons demandé si ce cheminement piéton avait la moindre chance d’empêcher une tragédie suite à un incendie comme au tunnel du Mont-Blanc en 1999.

Rappelons que les trains nécessitent toujours des conducteurs, que les trains de l’autoroute ferroviaire peuvent embarquer une vingtaine de chauffeurs, et que les TGV peuvent avoir jusqu’à 350 voyageurs.

 

Personne, y compris Daniel Ibanez, n’a répondu positivement

 

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