Association Anti Contournement Autoroutier de Chambéry
ACAC73, association apolitique, a été fondée en septembre 2004 dans les buts d'informer et de s'opposer aux projets de contournements autoroutiers de Chambéry. Ceux-ci n'étant en aucun cas, la solution de développement durable de l'agglomération.L'association ( + 500 adhérents ) soutient la réalisation des Plans de Déplacements attractifs et ambitieux ainsi que le développement du transport ferroviaire pour les marchandises.
Comment EELV et LFI réécrivent l’historique du Lyon-Turin pour leur rassemblement du 2 juin et pour les élections européennes
Comment EELV et LFI,
pour préparer leur rassemblement du 2 juin à Aoste
et les élections européennes du 9 juin,
Réécrivent l’histoire du Lyon-Turin
avec des études
de hauts-fonctionnaires de l’ancien monde et des lobbies autoroutiers
et injurie les défenseurs du Lyon-Turin
pour se faire passer ensuite pour des lanceurs d’alertes persécutés
Jeudi dernier, Marc Pascal, un des responsable d’EELV de Chambéry et lieutenant de Daniel Ibanez de LFI a envoyé à nouveau son « historique » du Lyon-Turin à leurs militants.
On publiera intégralement cet « historique » avec nos annotations dans quelques jours.
On connait bien le sujet, en 2006, on participait déjà à des réunions avec des présidents d’associations nationale et locales.
http://www.acac73.org/2024/05/deja-en-2006.html
On souhaite quand même réagir immédiatement sur plusieurs propos emblématiques
Ils s’appuient sur des études de haut-fonctionnaires de l’ancien monde qui n’ont aujourd’hui aucune crédibilité !
A la seconde page de son « historique », il rappelle le rapport de 1998 de l’ingénieur des Ponts et Chaussés Christian Brossier, qui affirmait que la capacité du tunnel ferroviaire historique du Montcenis était de 128 trains quotidiens.
Il oublie de dire que dans ce même rapport, ce haut-fonctionnaire, sans mentionner aucune problématique de sécurité, affirmait également que le tunnel routier du Fréjus avait une capacité de plus de 12200 poids-lourds par jour, celui du Mont-Blanc, 4880 par jour.
Un an après, survenait la tragédie du Mont-Blanc et ses 39 morts.
La tragédie n’a pas suffi, aujourd’hui, ces opposants à tout prix au Lyon-Turin, Sud Rail en tête, veulent qu’on supprime les mesures de sécurité dans le tunnel ferroviaire historique qui limite le trafic à moins de 50 trains par jour, qui, comme le Mont-Blanc en 1999, n’a aucune galerie de secours sur ses 13 km.
Pour le Contournement Autoroutier de Chambéry et une plateforme de chargement des poids-lourds à l’entrée de la vallée de la Maurienne !
Il oublie aussi de dire que ce haut-fonctionnaire Parisien préconisait dans son rapport, pour le « succès » d’une future autoroute ferroviaire pour les marchandises entre la France et l’Italie, de réaliser un contournement autoroutier de Chambéry (estimé à 700M€ en 2004) et de localiser la plateforme de charge à l’entrée de la vallée de la Maurienne.
Ils s’appuient sur le bilan carbone du Lyon-Turin rédigé par un des dirigeants d’un lobbies autoroutiers, partenaire de Daniel Ibanez.
Il oublie de dire que les chiffres publiés sur le site de la Cour des Comptes européennes ont été rédigés par Yves Crozet, un des dirigeants de l’Union Routière de France, lui aussi opposant de longue date au Lyon-Turin et promoteur avec Daniel Ibanez d’un projet (R-SHIFT-R) délirant de wagons automoteurs montés sur vérins pour pouvoir monter la pente en Maurienne sans locomotives additionnelles et pour pouvoir passer dans les tunnels historiques qui ne sont pas au gabarit européen P400.
Daniel Ibanez ne serait pas un nimbiste mais un lanceur d’alerte persécuté !
Là aussi, Marc Pascal travestit totalement la vérité.
Daniel Ibanez s’est investit contre le Lyon-Turin en 2012, lorsqu’il a appris que le nouveau tracé passerait à coté de la résidence aux Molettes de sa société parisienne, que la gare internationale serait à Chambéry et qu’il ne pourrait donc plus profiter du rayonnement d’une gare international à Montmélian en sortie du tunnel sous Chartreuse comme prévu auparavant.
Si le président de TELT lui a intenté une plainte pour injure publique en 2014, ce n’est pas « qu’elle visait à déstabiliser Daniel Ibanez et la liste écologiste sur laquelle il se présentait » mais parce qu’il venait d’associer le Lyon-Turin au 3° Reich.
Si la plainte n’a pas été recevable par le tribunal, ce n’est pas parce que celui-ci a jugé que ces propos n’étaient pas condamnables mais parce que Daniel Ibanez a fait remarquer lors de l’audience que la procédure était irrecevable parce qu’il n’y avait pas le bilan financier de TELT dans la plainte.
https://www.liberation.fr/futurs/2014/07/11/lyon-turin-ferroviaire-recale-en-justice_1062345/
Cette exploitation d’une faille juridique pour échapper à la justice est d’autant plus ignoble que TELT publie tous ses bilans sur son site internet, à l’inverse de la société parisienne (au capital de 36 000 €) de Daniel Ibanez qui n’a jamais publié aucun bilan.
https://www.societe.com/societe/n-i-i-d-382696870.html
Pas de problème pour menacer de poursuite leurs contradicteurs et de pouvoir injurier qui ils veulent
A l’inverse, les deux dirigeants d’EEV Chambéry, Alexandra Cusey et Marc Pascal ne m’ont apporté aucun soutien lorsque Jean François Coulomme, le nouveau député LFI des Bauges et de Chambéry m’a menacé sur sa page Wikipédia d’une procédure judiciaire pour avoir dénoncé les conséquences pour les chambériens et le trafic TER qui a triplé depuis le siècle dernier, du rajout de plus d’une centaine de trains de marchandise par jour dans Chambéry à la place du Lyon-Turin.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Jean-Fran%C3%A7ois_Coulomme
Le reste de leur « historique » est dans la même veine.
Et ils passent toujours totalement sous silence le fait que EELV et LFI militent à Lyon pour une quatrième ligne ferroviaire à l’est de Lyon, un maxi contournement ferroviaire sur plus de 4000 hectares, 8 fois plus que pour le Lyon-Turin, 10 fois plus que pour l’A69, principalement pour que les trains de marchandises ne passent plus dans la Métropole lyonnaise, à l’inverse de ce qu’ils veulent pour Chambéry.
Signature du contrat de plan Etat-Région pour la mobilité en AURA : on ne sait pas si on a la Région la mieux gérée de France, mais indiscutablement, la mieux étudiée.
Le contrat de plan 2023-2027 pour la mobilité a été signé ce jeudi, après deux ans de négociations, entre le Président de la Région, Laurent WAUQUIEZ, et le Ministre de la transition écologique Christophe BECHU.
Pour notre territoire, manifestement, on va surtout beaucoup étudier et pas réaliser grand-chose
Dans le même temps, la Région Parisienne avec Valérie PECRESSE va finaliser le projet de métro du Grand Paris à plus de 35 milliards d’euros.
Dans le même temps, la Région Occitanie avec Carole DELGA rouvre des lignes ferroviaires et a lancé les travaux du passage à 4 voies dans le nord de Toulouse pour développer à la fois les TER et les TGV.
Le projet de RER Savoyard : poursuite des études dans le nouveau CPER
No comment
Doublement partiel de la voie ferrée Aix-Les-Bains, Rumilly, Annecy. Une nouvelle étude pour mieux l’enterrer
On le savait déjà, les financements de la première phase, voté en 2015 dans le précédant CPER, avaient été redistribués dans la vallée de l’Arve pour la ligne ferroviaire et dans la Haute-Loire pour le passage à 2x2 voies de la RN88
On espérait, suite aux trois réunions de concertation de 2019, au projet de RER savoyard porté par les élus, à l’augmentation importante de la population sur cet axe, à l’explosion de la fréquentation ( la gare de Chambéry a vu sa fréquentation augmenter de 12% depuis 2019, bien plus que Grenoble et même Lyon) que ce nouveau CPER consacre la réalisation en une seule fois des deux phases.
C’est au contraire une relégation aux calandres grecque qui a été décidé.
L’objectif est-il de réserver pour le trafic fret la ligne historique qui dessert Ambérieu, Aix-les-Bains, Chambéry, Montmélian et Saint de Maurienne comme le demande les opposants à tout prix au Lyon-Turin ?
Plateforme de chargement des poids-lourds dans l’aire Lyonnaise : encore une nouvelle étude.
Le communiqué indique que pour le fret ferroviaire « une plateforme de transport combiné dans l’aire lyonnaise pourra ainsi être financée sur la période 2023-2027 »
Cela fait 20 ans que les études s’enchainent, un premier choix avait été fait à Grenay, un second à Saint Exupéry, à proximité immédiate de la plateforme logistique de Saint Quentin, la plus importante de France.
C’est une victoire pour les lobbies routiers, les opposants à tout prix au Lyon-Turin, LFI et EELV qui la veulent au nord d’Ambérieu, au milieu de nulle part.
Le Lyon-Turin est trop écologique pour EELV et LFI. Ils veulent à la place, juste pour leur confort, sacrifier plus de 4000 hectares pour un maxi contournement ferroviaire de Lyon
Lyon-Turin : ils ne veulent pas de ligne d’accès, pour le rendre inefficient ?
Rappelons que le tunnel de base, en cours de réalisation et dont la livraison est prévue pour 2032 ne pourra être utilisé à sa pleine capacité qu’à la condition que la ligne d’accès, déclarée d’utilité publique et urgence en 2013 soit réalisée.
Les barons EELV & LFI de Lyon aux manœuvres pour prioriser leur quatrième ligne au dépend des accès au Lyon-Turin
Le président EELV de la Métropole de Lyon l’a encore rappelé sur twitter le 26 janvier dernier
Idem quelques jours après, le 6 mars, avec Gabriel Amard, le gendre de Jean-Luc Mélenchon député à Lyon lors d’une audition à l’Assemblée nationale du président de la SNCF.
La priorité au contournement ferroviaire de Lyon alors qu’ils sont incapables de décider d’un tracé cohérent, efficient et économe en terre agricole ?
Tous les deux se sont bien gardé de préciser que ce contournement nord de Lyon ne sera pleinement efficient que si le contournement sud est réalisé.
Celui-ci, contrairement aux accès au Lyon-Turin, n’a pas été soumis à enquête publique, et n’est donc toujours pas Déclaré d’Utilité Publique, car les élus et l’Etat n’arrivent pas à se mettre d’accord sur son tracé depuis de nombreuses années.
Leur projet n’a rien d’écologique.
Ils veulent au sud le tracé jumelé à la LGV, le plus consommateur de terre agricole pour le contournement ferroviaire sud de Lyon : 3600 hectares, 10 fois plus que pour l’A69, 7 fois plus que pour le Lyon-Turin.
Ils laissent penser que le jumelage à la LGV sera économe, c’est totalement faux.
Ils oublient de dire qu’il est impossible de jumeler simplement une ligne fret avec une ligne LGV à 320 Km/heure sur un territoire fortement vallonné.
La LGV existante au sud a des pentes supérieures à 35/1000, soit quatre fois plus que le minimum acceptable pour une ligne de fret.
Pour essayer de la jumeler, Il faudrait donc réaliser des tranchées gigantesques, ce qui conduit à un impact de 3600 hectares de terres agricoles d’après l’étude de RFF de 2008.
Mais pour EELV & LFI, cela n’a pas d’importance, ils veulent inscrire ce tracé illusoire dans le PDU de Lyon
Pour preuve, la déclaration de Jean-Charles Kohlhaas, le vice-président aux transports de la Métropole de Lyon dans le Progrès.
Le projet d’EELV, de LFI et des NOTAV de Fracture, une catastrophe pour l’industrie et la logistique lyonnaise
En plus de ce maxi grand contournement de Lyon, Jean-Charles Kohlhaas et Daniel Ibanez veulent une plateforme de chargement des poids-lourds non pas à Saint Exupéry à proximité des entreprises industrielles de l’est lyonnais et du centre logistique de saint Quentin Fallavier, le plus important de France, mais à 50 km de là, à Ambérieu.
Ce qu’ils ne disent pas, mais que précise régulièrement l’association Fracture, l’objectif est aussi de « tuer » la gare de triage de Sibelin au sud de Lyon qui dessert les industries lyonnaises.
Conclusion
Avant d’essayer de saborder la ligne d’accès au Lyon-Turin, EELV & LFI feraient bien de se mettre au travail pour proposer un projet de contournement ferroviaire de Lyon, cohérent, performant et le plus économe possible en terre agricole.
On aimerait également qu’ils arrêtent de dénigrer, comme le font le RN et les lobbies routiers et autoroutiers, toute fiscalité écologique sur les poids-lourds dans les Alpes comme le fait régulièrement Daniel Ibanez.
A quand un retour au programme des Verts d’avant 2012 ?
Cela n’en prend malheureusement pas la direction, leur priorité pour les élections européennes est manifestement de maintenir l’alignement sur le FN opéré sur ce projet en 2012 pour créer un clivage avec le PS, le PC et le MRG favorable au Lyon-Turin.
https://rassemblementnational.fr/communiques/lyon-turin-une-absurdite-dogmatique
Pour preuve, la première déclaration ce lundi du nouveau jeune responsable d’EELV sur Chambéry, candidat aux élections européens, qu’on n’a jamais vu à une réunion sur le sujet, mais qui en réaction à une visite de soutien au Lyon-Turin de la CGT, le qualifie ni plus ni moins de « bombe climatique »
Savoie. Soutien de la CGT cheminots au Lyon-Turin : EELV réagit (ledauphine.com)
Faut-il se cotiser pour lui offrir un voyage en Suisse pour savoir si les tunnels de base du Gothard, du Ceneri et du Lotsberg ont "explosé" les vallées suisses, vidé l’eau des Alpes ou au contraire, ont contribué à préserver leurs vallées du trafic poids-lourds ?
Bien entendu, dans sa déclaration, ce grand courageux se garde bien d’indiquer que la solution qu’ils préconisent, à l’inverse de Lyon, consiste à saturer jour et nuit la ligne existante qui traverse Chambéry en rajoutant plus d’une centaine de trains de marchandises par jour, au détriments des milliers de riverains immédiats, du projet de RER Savoyard et du maintien du trafic TER.
Pire encore, avec la mise en position éligible sur la liste LFI du EELV Daniel Ibanez, leader des opposants au Lyon-Turin, depuis qu’il a appris en 2012 que le nouveau tracé passerait dans son jardin et qu’il n’y aurait pas de gare internationale à proximité dont il pourrait profiter du « rayonnement ».
Son élection au parlement européen serait une catastrophe pour les Alpes, pour le report massif des poids-lourds sur le rail et le développement des trains du quotidien autour de Chambéry.
Ne pas faire de la Savoie le COULOIR à POIDS-LOURDS des ALPES du Nord
Il y a exactement 10 ans, Bernadette LACLAIS, alors député de Savoie, nous avait écrit en avant-première pour nous annoncer que le projet d’un milliard d’euros, lancé en 2004, du Contournement Autoroutier ouest de Chambéry était définitivement abandonné par l’Etat
Cela faisait 10 ans que nous luttions contre ce projet, qu’il soit à l’ouest de Chambéry ou au centre sur ou sous la VRU, destiné à transformer la Savoie en le couloir à camions des Alpes du Nord.
Quelques jours après, le Maire de la Motte Servolex annonçait lui aussi lors du conseil municipal sa satisfaction de voir ce projet abandonné. Par contre, Il n’a pas eu un mot pour notre association ni pour ses 500 adhérents qui pendant 10 ans ce sont mobilisés pour faire échouer ce projet, il a par contre remercié lors de ce conseil municipal une équipe sportive qui venait de perdre son match.
Pour notre part, nous remercions encore une fois les élus qui nous ont soutenu et surtout tous nos militants qui se sont largement mobilisés pour faire de nos réunions publiques et de nos pétitions des succès.
- 2 pétitions papiers remises au préfet de 3400 et 4600 signatures
- 100, 300 puis 500 personnes à nos réunions sur la Motte Servolex à la salle des Pervenches
- 300 personnes à notre réunion à Cognin à la Forgerie
- 50 personnes à Saint Baldoph
- 80 personnes à la Ravoire
- Et pour finir plus de 600 personnes à la salle des Conventions au Parc des Expositions de Chambéry
Depuis cette victoire, comme on s’y était engagé, nous continuions à défendre les alternatives que nous avons defendu pendant ces 10 ans de lutte :
http://www.acac73.org/2014/05/abandon-du-projet-de-contournement-autoroutier-de-chambery.html
- Le Lyon-Turin : seule solution capable de permettre un report massif de la route vers le rail, aussi bien pour les marchandises que pour les personnes.
- En attendant sa réalisation :
- un partage équitable du trafic poids-lourds entre le Mont-Blanc et la Maurienne via Chambéry
- un partage équitable du trafic ferroviaire de marchandises vers l’Italie entre Grenoble et Chambéry
- La redevance poids-lourds Alpine comme en Suisse, en Allemagne, en Autriche.
- Le développement des transports en commun sur notre bassin de vie
- La création d’un réseau de bus unique sur notre bassin de vie
10 ans après
la Savoie toujours en passe de devenir
le couloir à camions des Alpes du Nord
Fermeture du Mont-Blanc à tout prix et renvoi de tous les poids-lourds sur la VRU de Chambéry et la Maurienne
Désormais, la fermeture du Mont-Blanc pour travaux va nous envoyer 4 mois chaque année tous ses poids-lourds pendant au moins 18 ans. Il n’a pas été envisagé d’organiser cette rénovation en une seule fois après la mise en service du Lyon-Turin. Cette année, il n’est même pas prévu d’attendre la réouverture de la ligne ferroviaire historique en Maurienne.
L’objectif est manifestement de faire passer dès aujourd’hui les flux logistiques entre la France et l’Italie par la VRU de Chambéry et la Maurienne
Lyon-Turin : plus de 2500 personnes travaillent chaque jour pour le tunnel de base, mais toujours personne pour la ligne d’accès entre Lyon et la Maurienne.
Pourtant, la ligne d’accès a été déclarée urgente et d’utilité publique en 2013 après l’enquête publique de 2012. L’objectif est-il de saborder le report modal ?
EELV & LFI
une opposition au Lyon-Turin
purement bassement politicienne
Il y a 12 ans, les nouveaux dirigeants de EELV, de LFI et de plusieurs associations « écolos » ont opéré un virage à 180° et se sont alignés sur le Front National contre le Lyon-Turin.
L’objectif étant manifestement de trouver un sujet clivant avec leurs « alliées » à gauche du PS, du PC et des MRG.
EELV & LFI sans aucune cohérence
Des « écolos » opposés comme le RN à toute fiscalité écologique sur les poids-lourds dans les Alpes !
Depuis 12 ans, avec Daniel Ibanez, ils dénigrent toute fiscalité écologique sur les poids-lourds entre la France et l’Italie.
Manifestement, l’important pour eux est d’essayer de saborder à tout prix les financements du Lyon-Turin, même si cela permet au transport routier de pas payer un centime pour la pollution et la congestion qu’il génère et ainsi de garder leur avantage concurrentiel par rapport au rail
Non au Lyon-Turin, oui au Canal Seine Nord !
Si Bruno GOLNISH du FN préconisait à la place du Lyon-Turin de réaliser le Canal Rhin Rhône, le RN, LFI & EELV préfèrent manifestement le Canal Seine Nord, pourtant bien plus impactant pour l’eau et les terres agricoles que le Lyon-Turin, à la vue de leur silence assourdissant alors que les chantiers démarrent.
Non au Lyon-Turin, mais oui au Barcelone-Montpellier !
Non au Lyon-Turin en Rhône-Alpes, mais en Occitanie, ils se félicitent que Carole DELGA, la présidente PS de la Région mette toute son énergie pour réaliser rapidement une seconde ligne ferroviaire entre Perpignan et Montpellier, mixte voyageur et marchandises comme le Lyon-Turin.
Non au passage du fret dans Lyon mais oui au rajout de plus de 100 trains par jour dans Chambéry et Aix les Bains
A Lyon, EELV & LFI exigent un maxi contournement ferroviaire pour sortir les trains de marchandises de la ville, mais à Chambéry et à Aix les Bains, ils demandent au contraire la saturation jour et nuit de la ligne historique avec le rajout de plus de 100 trains de marchandises par jour.
Avec les lobbies autoroutiers et les haut-fonctionnaires parisiens comme pour le Contournement Autoroutier de Chambéry,
Ils s’appuient également sur les mêmes lobbys routiers et autoroutiers, sur les mêmes haut-fonctionnaires parisiens qui voulaient déjà dans les années 2000, mettre en pause le projet Lyon Turin et à la place augmenter drastiquement le réseau autoroutier dans notre région, avec les projets de contournement autoroutier de Chambéry, Grenoble et de Lyon, le prolongement de l’A48 jusqu’à Ambérieu, le prolongement de l’A51 jusqu’à Sisteron, etc.
Le développement des Transports en Commun ne les intéresse pas
Sur les transports en commun, la réalisation d’un réseau de bus unique sur notre bassin de vie ou l’accès autrement qu’en voiture aux 500 logements du hameau des Granges ne les intéressent pas. Pire, ils s’interrogent sur la pertinence du projet de RER savoyard pour mieux laisser la priorité aux trains de marchandises sur la ligne historique.
Le vote RN, EELV & EELV aux européennes : un péril pour Chambéry, la Maurienne et pour le report massif des poids-lourds sur le rail dans les Alpes
Dans ce contexte, la candidature de deux responsables locaux d’EELV et de LFI aux élections européennes est un vrai danger pour Chambéry, la Maurienne et pour un report massif des poids-lourds sur le rail dans les Alpes, en particulier la candidature de Daniel Ibanez, en position éligible sur la liste de la France Insoumise.
Daniel Ibanez : un nymbiste prêt à tout qui bloque tous ses contradicteurs sur X au parlement de l’Europe ?
On rappelle que celui qui s’est d’abord présenté comme un contribuable, un économiste puis un lanceur d’alerte et maintenant un jardinier bio, bloque systématiquement tous ses contradicteurs sur X, et est surtout un nymbiste prêt à tout :
- Prêt à tout jusqu’à associer les défenseurs du Lyon-Turin au 3° Reich
- Prêt à tout jusqu’à promouvoir des alternatives délirantes au Lyon-Turin comme des wagons motorisés autonomes montés sur vérins pour pouvoir passer dans les tunnels de la ligne historiques
- Prêt à tout, même à demander la suppression des mesures de sécurité dans le tunnel historique du 19° siècle du Montcenis
- Prêt à tout, même à faire croire que les lobbies routiers sont pour le rail.
Pourfendeur autoproclamé des conflits d’intérêts et de la transparence, il oublie systématiquement de préciser que le tracé des nouveaux accès passera à proximité de sa résidence secondaire aux Molettes.
Il avait également justifié son recours au Conseil d’Etat sur le fait qu’il ne pourrait plus profiter du rayonnement d’une gare internationale en sortie du tunnel sous la Chartreuse prévue dans les années 90 lors de l’achat de sa résidence secondaire aux Molettes.
Nous n’allons pas cesser de revenir sur ces points dans les semaines qui viennent.
Pour un report de la fermeture du tunnel routier du Mont-Blanc APRÈS la réouverture de la ligne ferroviaire en Maurienne fin novembre.
Nous l’avions déjà demandé l’an dernier après l’éboulement du 27 aout en Maurienne, malheureusement, la fermeture du tunnel routier du Mont-Blanc prévue du 4 septembre au 18 décembre 2023, n’avait pas été annulée, mais juste repoussée au 18 octobre, renvoyant sur la VRU de Chambéry et la vallée de la Maurienne jusqu’à 2500 poids-lourds par jour, en plus du report sur la route des marchandises qui passaient sur la ligne ferroviaire.
Cette année, rebelote, le tunnel routier du Mont-Blanc doit fermer début septembre après l’ultra-trail du Mont-Blanc jusqu’aux vacances de Noël.
Nous ne comprenons pas pourquoi cette fermeture du Mont-Blanc n’est pas reportée en janvier APRES la réouverture prévue fin novembre de la ligne ferroviaire en Maurienne entre la France et l’Italie.
On n’est pourtant pas à quelques mois près alors qu’il est envisagé une fermeture de trois mois chaque année pendant 18 ans.
Même si la ligne ferroviaire historique Ambérieu-Aix les Bains-Chambéry-Montmélian-Modane est loin d’avoir la capacité de pouvoir ajouter une centaine de trains par jour pour absorber les poids-lourds passant aujourd’hui au Mont-Blanc, ce report de la fermeture du Mont-Blanc après la réouverture de la ligne ferroviaire aura comme avantage de :
- De réduire le trafic poids-lourds sur la VRU de Chambéry et dans la vallée de la Maurienne
- De favoriser le redémarrage des entreprises de fret, aujourd’hui en très grande difficulté
Pas un centime du département de la Haute-Savoie pour les accès au Lyon-Turin
En janvier, Michel Saddier, le Président du Département de la Haute-Savoie et ancien Présidence du Conseil national de l’Air a refusé d’apporter le moindre financement pour les études des accès, pourtant indispensable pour permettre un report massif des poids-lourds sur le rail entre la France et l’Italie.
Pourquoi ne pas fermer en une seul fois le tunnel du Mont-Blanc après la réalisation du Lyon-Turin ?
Cela couterait pourtant beaucoup moins cher et serait aussi rapide.
L’urgence est-elle juste d’envoyer les poids-lourds de la Haute-Savoie sur les routes de Savoie, quoi qu’il se passe ?
Les bénéfices du tunnel routier du Mont-Blanc doivent être redirigés vers le Lyon-Turin
De nombreuses personnalités l’avaient pourtant demandé en janvier dernier, comme Éric Fournier, le maire de Chamonix, on ne comprend pas pourquoi les bénéfices du tunnel routier du Mont-Blanc ne sont toujours pas redirigé vers la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin, comme l’ont fait les Suisses pour les tunnels du Gothard, du Losberrg, du Cénéri et les Autrichiens pour celui du Brenner.
Pour une instauration immédiate de l’EuroVignette poids-lourds aux tunnels routiers du Mont-Blanc.
Même si qu’Antoine Villedieu, député du Rassemblement National et Daniel Ibanez, candidat de la France Insoumise aux élections européennes sont farouchement opposé à la philosophie de l’EuroVignette, on ne comprend pas pourquoi, à l’heure où le gouvernement cherche de l’argent et affirme vouloir favoriser le report modal de la route vers le rail, celle-ci n’est pas instauré pour les poids-lourds aux tunnels routiers du Mont-Blanc et du Fréjus, d’autant plus qu’à peine 15% de ceux-ci sont immatriculés en France.
Pour polémiquer sans contradicteur sur le Lyon-Turin, les députés Amard et Coulomme de LFI rétablissent les juridictions d’exception supprimées par Robert Badinter il y a 50 ans
On vient d’apprendre, qu’ils organisent une « commission d’enquête parlementaire et populaire » sur le projet Lyon-Turin avec une première journée à Chambéry le 1 mars.
Dans leur convocation, toujours pas rendue publique, ils ont même écrit leur acte d’accusation, il ne manque que la sentence.
Espérons que personne ne participe à cette sinistre mascarade, car, quelques semaines après les attaques de l’extrême droite sur le Conseil Constitutionnel, c’est une nouvelle remise en cause d’un des fondements de notre république.
C’est une grave menace pour notre démocratie, un prochain gouvernement pourra généraliser ces pratiques en justifiant que Gabriel Amard, le gendre de Jean-Luc Mélenchon l’a déjà fait.
En effet, cette "commission" n’a rien d’une commission d’enquête parlementaire, elle n’a pas été organisée par l’Assemblée nationale mais uniquement par des élus LFI et EELV.
Elle ne comprend que des « membres » opposés à tout prix au Lyon-Turin (les députés Gabriel Amard, Mathilde Panot, Jean-François, Coulomme et Elisa Martin de LFI ; Cyrielle Chatelin et Marie Charlotte Garin d’EELV).
Une vraie commission d’enquête parlementaire comprend des élus de TOUS les groupes parlementaires.
Pire encore, ils ont nommé des « assesseurs » qui baignent dans le conflit d’intérêt
- Daniel Ibanez, riverain du nouveau tracé du Lyon-Turin, mais très éloigné de l’A43 et de la ligne existante
- Julien Troccaz, le responsable de Sud Rail, la caution syndicale de LFI, le seul cheminot en Savoie qui prétend qu’il n’y a aucun problème pour saturer jour et nuit la ligne historique qui n’est même pas au gabarit européenP400, en rajoutant une centaine de trains de marchandises par jour, même si cela entraine
- La suppression des mesures de sécurité dans le tunnel du 19° siècle du Montcenis, monotube de 13 km sans aucune galerie de secours
- Un enfer pour les très nombreux riverains immédiats
- La suppression de nombreux TER desservant la Savoie à partir de la gare de Chambéry.
La différence pour le respect de la démocratie et du débat contradictoire est abyssale avec l’ancien maire PS de Chambéry Louis Besson, dont on ne compte plus les débats publics depuis 20 ans sur ce projet, ni dernièrement avec Fabien Roussel et Léon Deffontaines du PC, à l’occasion de leur visite du chantier en février dernier, qui ont répondu pendant deux heures à toutes les questions de l’assemblée lors d’une réunion publique à Chambéry.
Deux poids, deux mesures avec l’A69 et le Canal Seine nord
On note que LFI et EELV ont plutôt choisi, lors de leur dernière niche parlementaire, de créer une « commission d’enquête parlementaire » sur la TNT et sur le montage juridique et financier du projet d’autoroute A69 » qui rendra son rapport en fin d’année, une fois que tous les terrassements seront réalisés.
Et ils ne demandent aucune commission d’enquête officielle ou pas sur le projet de Canal Seine Nord, projet de plus de 5 milliards d’euros dont les travaux commencent en ce moment, qui artificialisera 5 fois plus de terre agricole que le Lyon-Turin, 10 fois plus que l’A69, avec en plus la création de la plus grande bassine de France, 19 millions de m3, pour tenter de le garder à niveau l’été pendant les canicules.
Les élus LFI et EELV n’ont soulevé aucune objection pour le financement de près d’un milliard d’euros par les collectivités locales dont ils sont membres, qui n’apporte pourtant rien à la mobilité des habitants des Hauts de France.
Le mépris sans limite de Sud Rail pour les usagers et pour les trains des neiges. L’important pour eux est de pouvoir nuire au maximum.
Après une tentative avortée l’an dernier sur les wagons Corails, Le syndicat Sud Rail avec son représentant de Chambéry vont-ils réussir à tuer les trains des neiges ?
Haro sur les trains de neiges
Alors qu’on déplore depuis plusieurs années des suppressions de plusieurs trains à destination des stations de ski, que les associations et les élus de Savoie se mobilisent pour pérenniser les dessertes TGV actuelles en Savoie, Julien Troccaz, le représentant Sud Rail n’a de cesse d’organiser des grèves cet hiver à chaque départ de vacances. Lui habitant Chambéry, il n’a aucun soucis pour aller en station.
Pour noël, la grève n’avait été heureusement pas suivie par aucun cheminot.
Pour le week-end du 16 au 18 février, la grève catégorielle des contrôleurs a été largement suivie. Toutefois, la direction de la SNCF a pu assurer la quasi-totalité des dessertes dans les Alpes en réduisant fortement la desserte dans d’autres région, ce qui manifestement n’a pas plu au délégué chambérien de Sud Rail dans une interview à RTL.
Sud Rail organise désormais une nouvelle grève catégorielle pour le week-end du 23 et 24 février avec les aiguilleurs, ceux-ci pouvant bloquer plus « efficacement » la desserte des Alpes lors de ce chassé-croisé le plus important de la saison, le plus « bankable » pour eux.
On est catastrophé pour les centaines de milliers d’usagers qui doivent voir arriver avec hantise ce weekend, pour une moitié dans l’impossibilité de partir en vacances, pour l’autre de rentrer à leur domicile.
Nul doute que cela ne contribuera pas à encourager la SNCF et EUROSTAR à enrichir les dessertes l’année prochaine.
Haro sur les trains Corails
L’an dernier, Sud Rail avait tenté d’immobiliser tout le parc des corails suite au suicide d’un voyageur, remettant en cause la qualité du travail de maintenance de l’atelier de Chambéry.
Heureusement, les autres syndicats et la SNCF ne les avaient pas suivi, sinon la desserte de nombreuses lignes comme celle de la Maurienne aurait été lourdement impactée : suppression des TER au départ de Saint Michel à 7H17, 9H54,11H49,16H18,17H30,20H26.
Haro sur le Lyon-Turin
A rappeler également le combat de Julien Troccaz contre le projet de nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin
Pour lui, la ligne existante qui date du 19° siècle, qui n'est même pas au gabarit européen P400, est la solution de l’avenir pour un report massif des poids-lourds sur le rail dans les Alpes entre la France et l’Italie.
Pour lui, il faut revenir aux usages du siècle dernier avec cette ligne historique qui voit aujourd'hui circuler trois fois plus de TER dans Chambéry qu’en 1999, et à la place, la saturer jour et nuit avec des trains de fret, malgré les milliers de riverains immédiats sur Aix les Bains, Chambéry, Montmélian, etc.
Laurent Wauquiez, EELV, LFI, les meilleurs ennemis du monde pour faire du Lyon-Turin un échec ?
On avait espéré que Laurent Wauquiez se « bouge » enfin pour le Lyon-Turin, après que le ministre des Transports se soit engagé en juin dernier à financer 50% des études avancées sur la ligne d’accès au Lyon-Turin et du Contournement ferroviaire nord de Lyon.
Pas un centime n’a été investi par la Région à ce jour
Rappelons qu’à ce jour, même s’il en parle régulièrement pour fustiger l’opposition d’EELV depuis 2012, à part en communication, la Région n’a pas investi un centime sur ce projet, pourtant indispensable selon lui pour l’avenir des territoires alpins.
Les 9 milliards du tunnel transfrontalier en cours de réalisation en Maurienne et dans le Val de Suse, sont financés en totalité par l’Europe, l’Etat Italien et l’Etat Français.
https://www.telt.eu/fr/tous-les-chantiers/?lang=fr
Faire du tunnel de base du Lyon-Turin, un échec à son ouverture en 2032 ?
Plus de 2500 personnes travaillent actuellement en Maurienne et en Italie pour une livraison du tunnel de base en 2032, mais pour les accès entre Lyon et la Maurienne, rien n’a été fait depuis la Déclaration d’Utilité Publique en 2013, les études avancées n’ont toujours pas démarré.
Pourtant, ces accès sont fondamentaux pour faire du Lyon-Turin un succès, même le député de la France Insoumise des Bauges et de Chambéry l’a reconnu le 29 octobre dernier sur France 3 Alpes.
https://www.france.tv/france-3/auvergne-rhone-alpes/dimanche-en-politique-alpes/
Perdre les financements européens en janvier prochain pour enterrer définitivement les accès ?
L’Europe ne cesse de répéter depuis plusieurs années qu’elle est prête à financer 50% des accès à condition que la France dépose un dossier. A la différence de l’Italie, la France n’a toujours pas déposé de dossier. En janvier prochain, arrivera la dernière échéance des appels à projet européen pour les études. Le suivant aura lieu en 2028, date à laquelle la Déclaration d’Utilité Publique de 2013 deviendra caduque.
Engagement de l’Etat le 6 juin sur 50% de 50% des accès
Le ministre des Transport a annoncé que l’Etat s’engageait à apporter 3 milliards pour les accès au Lyon-Turin et le Contournement Ferroviaire nord de de l’Agglomération Lyonnaise, soit 50% de la part restante après les subventions européennes.
https://tribunedelyon.fr/transports/letat-pret-a-investir-3-milliards-deuros-sur-le-lyon-turin/
Engagement de la Région : des clopinettes pour le Lyon-Turin et le réseau ferrée, open bar pour la RN88 dans son département
Royalement, le Président de la Région a annoncé 1 semaine après le Ministre qu’il était juste prêt à à apporter 33% des 50% de 50% pour la réalisation des études avancées des accès, soit environ 13 millions.
Rien de tel pour le doublement de la RN88 dans son département, il s’est engagé à apporter plus de 200 millions, la quasi-totalité du projet, alors que les infrastructures routières ne sont même pas de la compétence de la Région, mais de chaque département.
Ridiculiser les élus LR des Alpes qui se bougent sur le terrain
Cette pingrerie donne raison aux élus EELV et LFI qui ne cessent de dire que c’est aujourd’hui qu’il faut se bouger, pas dans 10 ou 20 ans.
La mascarade des annonces de Laurent Wauquiez du 23 octobre à la plus grande satisfaction d’EELV
En février 2023, Laurent Wauquiez demandait à l’État d’accélérer. Depuis l’engagement de l’État le 6 juin et sa « réponse » le 13 juin, on n’a plus entendu Laurent Wauquiez sur le sujet.
On s’attendait donc à ce que Laurent Wauquiez se bouge enfin et annonce un engagement fort de la Région lors de l’Assemblée Plénière du 19 et 20 octobre pour lancer immédiatement avec l’État les études avancées des accès au Lyon-Turin avant la date fatidique de janvier.
Il n’en a rien été, il a remis sur le tapis l’achat de nouvelles rames jusqu’en 2035 sans préciser le nombre de trains déjà manquant à ce jour (par exemple, un TER Chambéry-Annecy va être supprimé en décembre pour manque de matériel) et le nombre de trains qui devront être remplacé dans les 15 ans à venir pour vétusté.
Passage de 7 milliards en 2021 à 5.7 en 2022 pour les mobilités, une avancée pour EELV ?
En avril 2022, il avait déjà présenté cette « ambition » et avait promis : « au fur à mesure, je vous rendrais compte des différentes étapes ».
18 mois après, toujours rien de neuf sur ce point. Pire encore, dans cette vidéo en 2022, il annonçait 7 milliards qui sont passés à 5.7 milliards le mois dernier.
https://www.youtube.com/watch?v=kCljKkyzYrY
On comprend donc très bien la réaction de satisfaction d’EELV qui « se félicite de ces avancées » qui n’en sont pas, mais plutôt parce qu’il n’y a rien pour les « grands projets inutiles » comme ils le font remarquer.
https://ecologieaura.fr/termilliards/
Faire porter l’échec du Lyon-Turin aux autres collectivités ?
Un trophée à Noël pour Jean-Charles Kohlhaas (EELV) et la famille Mélenchon ?
Comme on l’a indiqué, fin janvier 2024, il sera trop tard pour la demande de subvention de 50% des études avancées à l’Europe.
Vu l’urgence, demander à ce que les autres collectivités de la Région s’engagent et délibèrent avant cette date est irresponsable.
On voit mal en quelques jours Laurent Wauquiez obtenir l’accord et le vote de toutes les collectivités de la Région, dont la ville de Grenoble et de Lyon.
Pour preuve, en 8 ans, il n’a même pas réussi à obtenir l’engagement des collectivités des Pays de Savoie pour la première phase du doublement de la voie ferrée entre Annecy et Aix les Bains, pourtant voté dans le contrat de plan Etat-Région 2015-2022.
L’enfumage ultime : confondre investissement et péage sans aucune remarque d’EELV
Dans La Tribune, Laurent Wauquiez explique que sur les 2.7 milliards tournés vers les « infrastructures » d’ici 2035, il y aura « 2.2 milliards pour l’entretien des voies via les péages ferroviaires de SNCF Réseau », soit à peine 40 millions par an d’investissement réel sur l’infrastructure.
Dans la vidéo de 2022, il affirmait pourtant « 43 milliards pour le métro du Grand Paris » « on investit très peu en comparaison de Paris » ce n’est plus acceptable, on est plus au 19° siècle »
https://www.youtube.com/watch?v=kCljKkyzYrY
Rester avec des infrastructures ferroviaires du 19° siècle ?
Manifestement, en 2023, il s’est aligné sur EELV et LFI qui ne jurent que par l’utilisation des lignes ferroviaires existantes datant du 19 siècle.
Quid des projets de RER autour des agglomérations ?
Pour notre part, avec les infrastructures actuelles, on ne voit pas comment on va pouvoir mettre en œuvre les projets de RER autour de Lyon, Grenoble, Chambéry avec des trains au quart d’heure en heure de pointe. On attend la réponse de Laurent Wauquiez, de EELV et de LFI.
Aider au report modal de la route vers le rail dès maintenant, vraiment ?
A l’inverse du rapport des anciens députés DESTOT & BOUVARD en 2015, à l’inverse de la Région Grand Est qui s’apprête à l’instaurer en 2025, on n’a entendu ni Laurent WAUQUIEZ, ni EELV ni LFI défendent depuis 10 ans l’instauration de l’Euro-Vignette Poids-Lourds Alpine.
https://www.estrepublicain.fr/economie/2023/02/11/taxe-poids-lourds-en-alsace-pas-avant-2025
https://www.fnaut.fr/lyon-turin-la-fnaut-approuve-le-rapport-destot-bouvard/
Clairement, Laurent Wauquiez, EELV et LFI ne veulent réellement favoriser le rail à la route dès aujourd’hui et faire payer au transport routier de longue distance la pollution et la congestion qu’il génère dans nos vallées.
Plan de Contrat Etat-Région Mobilité. Priorité à la route ou au rail ?
Celui-ci n’est toujours pas signé. On ne connait pas la ventilation des 108 millions annoncés par Laurent Wauquiez.
- La priorité va-t-elle être accordé à des projets comme le contournement autoroutier de Vichy, au bas mot 70 millions, comme le demande prioritairement son adjoint au Transport Frédéric Aguilera, maire de Vichy
- La priorité va -t-elle être donné à la réouverture des « petites » lignes ferroviaires comme Saint-Etienne Clermont-Ferrand, Evian Saint-Gingolph, la rive droite du Rhône.
A quand une Carole DELGA ou une Valérie PECRESSE pour faire bouger AURA ?
Comme indiqué, dans la vidéo d’avril 2022, il notait bien qu’en comparaison du Grand Paris (42 milliards d’euros), on investit très peu en AURA.
Même si effectivement, l’Etat « arrose » bien plus Paris que les Régions, il faut noter que le métro du Grand Paris est d’abord financé et porté par la Région « Ile de France » présidée par Valérie PECRESSE.
https://www.societedugrandparis.fr/investir
https://www.societedugrandparis.fr/investisseurs
Idem pour la Région Occitanie, ou tout le monde est unanime pour dire que Carole DELGA se bouge, aussi bien pour la réouverture des petites lignes que pour les grands projets, comme la nouvelle ligne mixte voyageurs et marchandises Perpignan-Montpellier ou pour la LGV Toulouse Bordeaux. Plus de 500 millions d’euros ont été débloqué pour un lancement des travaux début 2024 avec le doublement des voies d’accès dans Toulouse.
Faire de la ligne existante traversant Grenoble, les accès sud du Lyon-Turin ?
On se pose la question, Laurent Wauquiez et EELV Lyon soutiennent tous les deux le projet soutenu par Fracture, association anti-ferroviaire de l’Est Lyonnais, de repousser le contournement ferroviaire sud de Lyon le long de la LGV, pour, en autre, privilégier l’accès à la vallée de la Maurienne par Valence, Moirans et Grenoble ?
On reviendra prochainement sur ce « projet » qui consommerait 7 fois plus de terre agricole que le Lyon-Turin, 10 fois plus que pour l’A69.
Faire du Lyon-Turin un échec, garder un maximum de poids-lourds sur la VRU de Chambéry et dans nos vallées et bloquer le développement des trains du quotidien en Savoie
Merci à France 3 Alpes Dimanche en Politique d’avoir organisé un débat sur la coupure de la ligne ferroviaire entre la France et L’Italie suite à l’éboulement en Maurienne du 27 aout dernier, sur la fermeture du tunnel Mont-Blanc ce 16 octobre pour 9 semaine de travaux et les conséquences pour Chambéry et la Maurienne.
Ces émissions du service public sont primordiales pour l’information de nos concitoyens et donc pour la démocratie.
Malheureusement, Alexandra Cusey et Jean-François Coulomme, opposée à tout prix au Lyon-Turin, nous ont à nouveau sidéré par leur mépris des Chambériens et des Mauriennais.
Dans le premier débat, à la question du journaliste à 5m20 « Le Lyon-Turin aurait évité qu’on soit coupé de l’Italie comme ça par la Maurienne ?», la réponse d'Alexandra Cusey nous a sidéré :
« Absolument pas , parce que le Lyon-Turin, il rentre sous terre à Saint Jean et la Maurienne, elle ne s’arrête pas à Saint Jean , pas à Saint Michel non plus, et d’ailleurs on n’en a parlé lors de de la dernière Assemblée Régionale , ou il y avait un vœu de madame Bonivard qui actait bien que ce qu’il se passe , c’est une catastrophe pour la Haute Maurienne , donc ce qu’on a besoin, ce sont des transports qui desservent l’ensemble de cette vallée , et pour nous , la connexion avec l’Italie , elle est excessivement importante , mais elle peut se faire par la ligne historique. »
Manifestement, elle vit sur une autre planète vu que justement, la ligne est coupée, et pour une petite année encore.
Et heureusement, pour le « désenclavement » de la Haute-Maurienne, Philippe Rollet - Maire de Saint Jean de Maurienne a rappelé la géographie de la Haute-Maurienne :
« Je voudrais revenir, la Haute Maurienne n’est pas desservie, c’est Modane qui est desservie et à partir de Modane c’est une autre correspondance essentiellement en bus ou en voiture pour aller en haute Maurienne, il y a 70 km de vallée »
Donc, c’est juste une catastrophe pour les échanges ferroviaires avec l’Italie, des fortes complications pour Modane, quant à la Haute-Maurienne, les bus mettront juste 20 minutes de plus en partant de Saint-Jean. C’est encore plus problématique pour la desserte des Hautes-Alpes, à partir de la gare d’Oulx en Italie qui ne sera donc plus desservi cet hiver par les TGV Français, mais par des bus à partir de Saint Exupéry.
Et le maire de Fourneaux, François Chemin, a bien rappelé l’urgence du moment « Il faut remettre en état la ligne historique … On annonce un an ? c’est compliqué à admettre. Un an c’est trop long »