Plan «B» du Lyon-Turin : le tout routier !
Pourquoi, à la place de l'élargissement autoroutier de l' A43, n'a-t-on pas mis en place une interdiction de doubler pour les poids lourds comme on l'a fait sur l' A47 ?
Alors que les travaux de la galerie de sécurité«pharaonique» du tunnel routier du Fréjus avancent dans l'indifférence générale, ceux de l'agrandissement à deux fois trois voies de l'autoroute A43 se précisent : les Autoroutes APRR ont lancé, il y a quelques jours, l'appel d'offre pour réaliser les 10 premiers kilomètres entre Chambéry et la Tour du Pin.
Augmentation de la pollution et du niveau sonore pour les riverains.
Cet élargissement va permettre une augmentation de la vitesse. Sur les 9,5 km d'élargissement entre Chambéry et la Tour du Pin (dont la Motte Servolex), il est prévu seulement 800 mètres d'écrans acoustiques.
Combien de mois avant le retour du Contournement Autoroutier ?
En 2014 :
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le trafic routier international sera complètement libéralisé,
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la «galerie» du Fréjus et l'élargissement de l'A43 seront terminés,
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le transit par Nice sera beaucoup plus coûteux (promesse de M. Estrosi),
Et,de plus, l'évocation par Pro-Mont-Blanc de la suppression du Trafic International à Chamonix n'est certainement pas un leurre.
Nuisances et risques d'accidents sur la VRU.
Face à l'augmentation du trafic poids lourds, il nous parait indispensable de limiter leurs nuisances et le risque d'accidents sur la VRU de Chambéry.
Comme à exemple de l'A46 (sur des sections à l'est de Lyon), une limitation à 70 km/h des poids lourds a été mise en place et largement signalée. Actuellement, sur la VRU, il y a juste deux minuscules panneaux de limitation de vitesse à 80 km/h pour les poids lourds.
Il nous parait également indispensable que les glissières de sécurité soient renforcées. Actuellement, à certains endroits, leur épaisseur ne suffirait même pas éviter à une moto de passer sur la voie d'en face.
Lyon-Turin, la France n'a toujours pas signé l'accord avec l'Italie.
Nous sommes surpris que la France n'ait toujours pas signé l'accord avec l'Italie.
Par ce manque de dynamisme, ne voudrait-on pas encourager les opposants aux Lyon-Turin et perdre la première tranche des 693 millions d'euros de subvention de l'Europe ?
Une volonté de laisser la priorité au tout routier ?
Qui veut nous faire croire que, avec une ligne ferroviaire à voie unique datant du 19 siècle, on arrivera miraculeusement à diminuer le trafic poids lourds entre la France et l'Italie, avec en parallèle des infrastructures autoroutières constamment améliorées.