Alternative au Lyon-Turin de Daniel IBANEZ et ses amis : la mise en péril du plus grand lac naturel de France
L'enfumage chapitre 2 : mise en péril du plus grand lac naturel de France
Daniel IBANEZ et ses amis voudraient nous faire croire que la ligne historique, qui passe le long du lac du Bourget et traverse les agglomérations d'Aix-les-Bains, est la solution idéale pour le report modal dans les Alpes.
D'après eux, il serait même possible, pour un « coût très modeste », de faire passer immédiatement 300 000 camions à partir de la gare d'Ambérieu.
300 000 PL = 80 trains supplémentaires par jour
Il suffit de consulter le rapport 2014 de l'autoroute ferroviaire qui indique que 30 000 poids-lourds ont été transportés par environ 4 trains par jour dans chaque sens entre la France et l’Italie,
On peut en déduire que pour transporter 300 000 poids-lourds, il faudrait 40 trains dans chaque sens par jour.
Cela ne fait qu'à peine 10 % du trafic traversant les Alpes françaises ( 25% en comptant uniquement les Alpes du Nord).
La mise en danger du lac du Bourget.
La Frapna de Savoie, dans son avis pour l’enquête publique des accès au Lyon-Turin, pointait déjà la nécessité de « protéger le lac du Bourget en limitant le trafic fret en bordure et dans les agglomérations d’Aix-les-Bains et Chambéry »
Il faudrait être effectivement irresponsable comme Daniel IBANEZ et ses amis pour faire de cette ligne l'avenir du transport des marchandises dans les Alpes.
Il suffit de voir les falaises qui bordent la ligne pour constater le risque d'éboulement de roches sur les trains dont contenu irait directement se déverser dans le lac.
Fermer la ligne historique pendant plusieurs années pour protéger le lac du Bourget ?
A la différence de Daniel IBANEZ et de ses amis, DOMINIQUE DORD chiffre à 500 millions d'euros les travaux nécessaires pour la protection écologique du lac. Ce montant est, d'après nous, très largement sous évalué et il passe sous silence la nécessité de fermer la ligne pendant plusieurs années : il n'y aurait pas de meilleur motif pour relancer alors tous les travaux autoroutiers !
Une 3ème voie de chemin de fer dans Chambéry.
Daniel IBANEZ et ses amis oublient de dire également qu'il faudrait une troisième voie de chemin de fer dans Chambéry pour faire passer ces trains supplémentaires.
Nous ne sommes pas sûrs que faire transiter plusieurs centaines de trains de marchandises dans le centre de Chambéry et d'Aix-les-Bains soit une solution d'avenir partagée par les 200 000 habitants de ces agglomérations et par les milliers de voyageurs qui empruntent quotidiennement les TER et les TGV.