La ligne existante qui longe le lac du Bourget : l’alternative au Lyon-Turin. Vraiment ?
Des rochers ont à nouveau chuté de la falaise sur la ligne ferrée entrainant sa fermeture.
Il y a quelques années, c’était un ouvrier de la SNCF travaillant sur la voie ferrée qui avait été gravement blessé par des chutes de pierre.
Il est totalement, au minimum irresponsable, comme le soutienne les opposants à tout prix au Lyon-Turin, et en toute connaissance de cause les trois élus locaux du RN, d’EELV et de LFI, Marie Dauchy, Alexandra Cusey et Jean-François Coulomme, ainsi que le Conseil d’Orientation des Infrastructures, de vouloir faire faire de cette ligne du 19° siècle qui serpente le long des rives du lac du Bourget, la solution de transport ferroviaire à haute capacité pour les marchandises entre l’Italie et la France.
Idem pour FNE, dont les deux présidents des Pays de Savoie opposés également à tout prix également au Lyon-Turin et pour la saturation de la ligne existante, renient l’avis de la FRAPNA en 2012 qui s’était prononcé pour « la limitation du trafic fret en bordure du lac du Bourget « pour le préserver et les 30 000 habitants qu’il alimente en eau potable.
Le vrai souci pour l’eau en Savoie est bien le passage du trafic de marchandises le long du lac du Bourget, et non pas le tunnel du Lyon-Turin qui viderait l’eau des alpes comme le prétendent Jean-Luc Mélenchon, son gendre Gabriel Amard, sa caution locale Jean-François Coulomme et le maire EELV de Lyon Gregory Doucet.
D’ailleurs, s’il y a une chose que les tunnels ferroviaires ont asséché en suisse, c’est le trafic poids-lourds et en aucun cas, l’eau de leur montagne.